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 he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her

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Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:50

La situation était devenue délicieusement incontrôlable. Et si Oliver avait tout imaginé de leur retrouvaille, il n’avait pas envisagé que ce genre de circonstance arrive aussi rapidement. Mayella le mordait, l’embrassait, le griffait pour mieux le caresser et Oliver en perdait clairement la tête. Dans un mouvement maitrisé, elle le fit pivoter pour qu’il soit sur son dos, soulageant ainsi son genou mal en point. Oliver ne pouvait se détacher d’elle, l’encourageant de ses mains sur ses hanches à toujours venir plus près de lui, tout contre lui.

Tout allait très vite. Mayes était déjà en sous-vêtements, à califourchon sur lui, alors qu’il ne pouvait plus cacher son excitation. Et dans un sourire malicieux, elle vint lui assener un coup de grâce : un sournois mouvement de hanche, un délicieux frottement contre ce qui n’était plus dissimulable. Il se cambra légèrement à la sensation de Mayella contre lui et retint un grognement de frustration. « On devrait être sages » Haleta Mayes. Être sages ? N’était-ce pas trop tard ? Le cerveau embrumé d’Oliver n’arriva pas à faire le point sur les dires de la jeune femme et seules ses mains, bien agrippées aux hanches de la rouquine la maintenaient en place, tout contre lui. « Ollie– s'il te plaît » le supplia-t-elle, et d’un coup, il eut une demie seconde de panique. Il n’était pas sûr d’avoir compris. Devait-il arrêter, continuer ? « Tu veux que j’arrête ? » souffla-t-il, sincèrement inquiet. Mais la main de Mayella parcourut bien vite son torse, pour venir caresser le bas de son ventre et se faufiler sournoisement dans son caleçon. Oliver retint un grognement de surprise et se vengea sur les lèvres de Mayella alors qu’elle avait toujours la main dans son boxer qui se faisait étriqué. Dans un souffle, il dit « Des capotes. Il nous faut des capotes. » sans pour autant stopper ses baisers ou les légers mouvements de bassin contre Mayella.
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Mayella Milburn

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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:50

Mayella était à peu près sûre que de toutes les idées foireuses qu'ils aient eues – et ils en avaient eues –, celle-ci était la pire. Pourtant, il ne fut pas une seule seconde question d'arrêter. Cela faisait deux ans qu'elle attendait ce moment. Et il se présentait à elle, de bon matin, sans qu'elle n'ait à faire. Alors bien sûr qu'elle le saisit. Bien sûr qu'elle ignora la petite part de son cerveau qui lui rappelait qu'Oliver était partiellement émeché, assurément amoché, et indéniablement amouraché d'une autre. Bien sûr qu'elle laissa son corps trop longtemps négligé prendre le relai, pour une fois.
Sa position hasardeuse, le tissu qui entravait ses gestes et, il fallait bien le reconnaître, le manque d'entraînement, rendirent ses caresses quelque peu maladroites, pourtant cela sembla suffire à Ollie, qui renonça manifestement à toute délicatesse lorsqu'il s'attaqua à nouveau à sa bouche. Elle le touchait, l'effleurait, le palpait avec une avidité qui dissimulait mal sa frustration d'être négligée par ces mains qui lui enserraient les hanches. Elle voulait plus, tellement plus que des caresses balancées à la va-vite dans un lit qui n'était pas le sien, mais pour rien au monde elle n'aurait renoncé à ce moment, pour rien au monde elle n'aurait cessé de toucher Ollie. Enfin, presque. « Des capotes. Il nous faut des capotes », lui marmonna-t-il contre les lèvres, et elle ne réagit pas tout de suite, se contentant d'émettre un « hmmm ? » un peu confus avant de comprendre ce qu'il lui disait et de hocher vigoureusement la tête. Presque à regret, elle détacha ses lèvres de celles d'Oliver et étira son corps jusqu'à la table de chevet pour y fouiller frénétiquement, sans trop savoir où chercher. Elle ouvrit le tiroir, en vida le contenu sans rien trouver. Se pencha laborieusement pour jeter un coup d'oeil sous le lit tout en refusant obstinément de quitter le corps d'Oliver, y trouva une boite qu'elle remonta victorieusement avant de se rendre compte qu'elle était vide. Laissa tomber la boîte sur le visage d'Ollie dans un geste délibéré avant d'inspecter naïvement sous un oreiller, et d'en revenir bredouille. « Pitié Oliver Prewett, dis-moi que tu as un stock quelque part », lâcha-t-elle en se laissant mollement retomber sur lui, le visage enfoui dans son cou.
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Oliver Prewett
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:50

Oliver voulait plus mais il sentait que le destin était contre lui. Alors qu’une toute petite partie rationnelle de son cerveau avait décidé de lui rappeler qu’il leur fallait des préservatifs, le reste de sa matière grise ne répondait plus de rien. Seules ses terminaisons nerveuses en feu semblaient réagir au moindre mouvement de la jeune femme, et particulièrement à l’intérieur de son caleçon. Alors que Mayella se penchait dangereusement vers la table de chevet, Oliver ne pouvait s’empêcher de remonter sa main le long du dos de la jeune femme, parcourant la peau chaude qui s’offrait à lui, venait caresser ses côtes, descendre jusqu’à ses fesses pour les tripoter à leur tour. Tout ce corps lui avait manqué. Il l’observa se pencher un peu plus, jetant son dévolu sous le lit et dans un réflexe protecteur ne put s’empêcher d’enserrer sa taille de ses deux mains afin de la retenir au mieux. Alors qu’elle découvrait une boîte de capotes vide, qu’elle laissa retomber sur son visage dans un geste déçu, il tenta de réfléchir à un endroit où une dernière (juste une !) pouvait se cacher. « Pitié Oliver Prewett, dis-moi que tu as un stock quelque part » Oliver la regarda venir enfouir son visage dans son cou et sa main remonta une nouvelle fois sous son t-shirt pour lui caresser le dos. Il souffla, dépité. Si la boîte sous le lit était vide, il ne voyait pas où pourrait se trouver d’autres préservatifs. Leur seul espoir se trouvait... « Dans mon portefeuille... Peut-être ! » Lança-t-il avec toute la conviction dont il était capable. Embrassant Mayella dans le cou, il la décala avec tendresse sur le côté du lit pour se lever. Il se dirigea à toute blinde vers le coin de la pièce où se trouvait son pantalon, enlevé négligemment la veille. Tâtant le bout de tissus à la hâte, il ne trouva pas l’objet de son désir immédiatement. Se rendant rapidement à l’évidence qu’il ne trouvait pas dedans, il repartit en direction du salon en claudiquant, à la recherche de sa veste. Elle se trouvait là, déposé sur le dossier du canapé. Oliver, intérieurement, pria tous les dieux de lui venir en aide. Il la déplia et fouilla dans les poches, presque hystérique. Il tomba finalement sur ledit portefeuille qu’il ouvrit et dont il visa chaque minuscule recoin. Rien. Nada. Niet. Il devait se rendre à l’évidence : tous les dieux étaient définitivement contre lui. « Bordel ! » Lâcha Oliver, plus que frustré, son incriminante érection commençant à être désagréable.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:51

Mayes s'égara quelques instants dans la douceur des caresses d'Ollie, oubliant momentanément la tragédie qui les accablait pour se concentrer sur les doigts qui exploraient sa peau, jusqu'à ce qu'il ravive l'espoir qui enflammait leurs corps : « Dans mon portefeuille... Peut-être ! » Elle se laissa repousser sur le lit et profita de la distance qu'il lui offrait pour reprendre son souffle et arranger le peu de vêtements qu'il lui restait sur le corps. Elle le voyait boitiller et fouiller fébrilement et si elle n'avait pas eu une si belle vue sur ses fesses, elle aurait trouvé la situation amusante, mais elle avait une très belle vue sur ses fesses, un désir brûlant qui lui consumait le corps et deux ans d'abstinence, alors rien ne lui sembla amusant lorsqu'Ollie disparut dans le salon. Parce qu'elle commençait à comprendre que tout espoir était perdu, et le « Bordel ! » qui atteignit ses oreilles quelques instants plus tard ne fit que confirmer ses craintes.
Elle se leva à son tour et le rejoignit dans le salon, un peu dépitée et les idées tristement plus claires que quelques instants auparavant. « Vous avez l'air de pas vous ennuyer, ta copine et toi », articula-t-elle d'un ton aussi dégagé que possible alors qu'honnêtement, elle fulminait légèrement. Juste légèrement. Ils n'allaient même pas la tromper correctement, sa copine. Et que les choses soient claires, Mayella Milburn ne cautionnait pas du tout la tromperie. Mais il s'agissait d'Oliver Prewett, et, bon. Elle cautionnait beaucoup trop tout ce qui se rapportait à lui.
Et s'il était évident qu'ils ne coucheraient pas ensemble une dernière fois, Mayes restait une personne charitable qui voyait à quel point il souffrait de la situation délicate dans laquelle son anatomie avait décidé de le mettre. Elle s'approcha à nouveau de lui, le repoussa doucement jusqu'à ce qu'il soit assis sur le canapé, et s'installa sur ses genoux. « Mais comme elle est pas là, tu vas devoir te contenter de moi », murmura-t-elle contre son oreille tout en baissant suffisamment son caleçon pour l'en libérer. Si elle s'était montrée hésitante et délicate dans la manière dont elle l'avait touché jusqu'à présent, elle fit preuve d'une plus grande détermination lorsqu'elle referma ses doigts autour de l'érection d'Ollie pour le soulager au plus vite. Et tout en le manipulant avec autant d'efficacité que possible, elle vint mordiller son cou, innocemment d'abord, puis avec plus d'insistance, aspirant la peau avec suffisamment de vigueur pour la marquer.
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Oliver Prewett
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:52

Pendant l'espace de quelques secondes, Oliver crut hurler de frustration. Il n'y avait pas de préservatif. Nulle part. Et ça le rendait dingue. Il était là, en caleçon dans son salon, une érection des enfers le torturant et la fille dont il avait toujours été amoureux dans son lit. La vie voulait le punir, il n'y avait pas d'autres explications possibles. Il jeta sa veste par terre, de dépit et regarda un instant dans le vide, tentant par tous les moyens de trouver une solution. Courir jusqu'à l'épicerie ou la pharmacie la plus proche ? Toquer chez les voisins ? Il aurait tout tenté si son genou n'était pas si douloureux et son excitation si incriminante.

Mayella le rejoint bien vite, le coupant dans ses idées saugrenues. « Vous avez l'air de pas vous ennuyer, ta copine et toi ». Il encaissa sans rien dire. Il l'avait mérité celle-là. Sa copine. Il pensa pendant une minute à expliquer à Mayes que Rosie n'était pas à proprement parlé sa copine comme elle l'entendait et comme elle l'avait été pour lui mais il ne voulait pas l'évoquer. Ce n'était ni le lieu ni l'endroit. Néanmoins, Oliver accusa un peu le coup. Il n'eut toutefois pas le temps de lui faire remarquer car déjà, Mayes le repoussait vers le canapé, le forçant à s'asseoir. « Mais comme elle est pas là, tu vas devoir te contenter de moi » Elle s'installa à califourchon sur lui et dans un geste assuré baissa son caleçon et se saisit de son érection. Entre délectation et surprise, Oliver lâcha un râle inattendu alors que Mayes s'attaquait à son cou. Dans un réflexe, Oliver vint pétrir ses hanches et ses fesses de manière particulièrement désordonnée avant de chercher à lui retirer au plus vite le peu de tissus qui la couvrait, en commençant par ce vieux t-shirt. « C'est toi que j'ai toujours voulu... » murmura t-il de sa voix rauque. Une fois à moitié nue, Oliver l'obligea à quitter son cou, et vint de sa bouche embrasser chaque parcelle de peau se présentant à ses lèvres et particulièrement sa poitrine. De sa main libre, il vint glisser ses doigts dans la culotte de la jeune femme, allant directement dans l'endroit souhaité, caressant outre mesure son clitoris et glissant un majeur taquin par-ci par-là. Ne tenant plus, il souffla d'une voix tendre contre sa peau « Mayes, enlève ta culotte s'il te plait ? ».
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 17 Sep - 20:53

Il n'y avait plus grand chose d'autre qui comptait désormais que soulager Ollie au plus vite. Elle ne prenait même plus le temps de profiter de la peau qu'elle touchait, des sons qu'elle provoquait, des mouvements qu'elle encourageait, et cela la dérangeait un peu – beaucoup – au fond, mais elle avait une mission et elle s'y consacra de tout son corps. Pendant peut-être trente secondes. Car bien vite elle sentit les mains d'Ollie se poser à nouveau sur elle, plus pressantes, moins délicates, et elle émit un faible fredonnement d'approbation contre la peau de son cou qui commençait à prendre la teinte violacée qu'elle désirait. Elle les sentit remonter dans son dos, la dépouiller de son t-shirt, l'exposer à la vue, à la bouche et au corps d'Ollie, pourtant, ce ne furent pas ces mains qui firent vaciller sa détermination à s'occuper d'Oliver sans rien demander en retour. « C'est toi que j'ai toujours voulu... » D'un coup d'un seul, elle flancha et Ollie s'en rendit compte plus rapidement qu'elle. Sous l'assaut de sa bouche sur la peau trop sensible de sa poitrine, Mayes perdit en précision dans ses gestes autour de l'érection d'Oliver, et lâcha presque complètement prise lorsqu'elle sentit ses doigts se glisser entre ses jambes. L'afflux de sensations, trop soudain, trop inespéré, trop retardé, la contraignit à fermer les yeux et lui arracha un gémissement étouffé qui lui parut indécent dans la quiétude du salon. Comment avait-elle pu renoncer à ça ? Comment avait-elle pu oublier les fourmillements, les tremblements et les frémissements qu'Ollie semait d'une simple caresse ? Comment allait-elle s'en passer à nouveau ?
Quelques mouvements de bassins saccadés tentèrent de suivre le doigt d'Ollie, de l'inviter à se glisser de nouveau en elle, moins brièvement et plus vigoureusement, mais il ne céda pas, pas tout de suite, et elle resta hébétée quelques instants lorsqu'il lui demanda de renoncer à l'ultime bout de tissu qui couvrait son corps. Le souffle court, elle rouvrit les yeux, observa Ollie qui ne lâchait plus sa peau, et, après quelques secondes durant lesquelles elle tenta de reprendre ses esprits, elle se leva. Plantée là, devant lui, elle le regarda droit dans les yeux, et lentement, très lentement, elle retira sa culotte. Elle prit son temps pour se positionner à nouveau à califourchon sur lui, prit son temps pour lui enlever à son tour son t-shirt, prit son temps lorsqu'elle déposa une main sur sa joue, l'obligeant à la regarder, approchant son visage du sien pour effleurer sa joue du bout du nez et y déposer un bref baiser. « Jure-moi qu'il y a aucun risque. »
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Oliver Prewett
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:51

Oliver en voulait plus, toujours plus. Il avait attendu ce moment, espéré, rêvé de nombreuses fois alors qu’elle l’avait quitté, persuadé qu’il ne la reverrait jamais. Et pourtant, Mayella Milburn était bien là, à moitié nue, à califourchon sur lui. Avide, Oliver ne cessait de l’embrasser partout où ses lèvres entraient en contact avec sa peau. Il dévalait ses seins, les chérissait, remontait le long de ses clavicules, son cou, la ligne de sa mâchoire pour revenir à cette poitrine qui s’offrait à lui. Il ne connaissait rien de tel, il n’avait rien vécu de comparable. Son corps était tel un aimant attiré irrémédiablement vers Mayella, incapable de se décoller d’elle. Mais Oliver ne comprit pas tout de suite ce qu’elle fit alors qu’elle mit fin presque brutalement à leurs étreintes, le laissant nu, vulnérable alors qu’elle s’éloignait de lui.

Elle se planta finalement devant lui, le fixant droit dans les yeux. Il ne put dévier le regard alors qu’il l’observait, l’admirait, la contemplait retirer centimètres après centimètres ce minuscule bout de tissus qui les séparait encore. Il imprima dans son cerveau sa silhouette, ce regard pénétrant, l’érotisme de cette petite scène. Et doucement, toujours tout doucement, elle vint se remettre à califourchon sur lui, lui enleva son t-shirt alors qu’il ne détachait pas ses yeux des siens, et dans un geste inattendu, vint lui caresser la joue. « Jure-moi qu'il y a aucun risque. » Son souffle se coupa un instant. Il pouvait la sentir juste au-dessus de lui, chaude et humide, prête si ses mots lui convenaient à lui offrir ce qu’il attendait. Alors Oliver prit un instant pour peser ses mots, pour prendre en compte que ce qui lui jurait était la stricte vérité. Parce que si Oliver voulait plus que tout lui faire l’amour, il était hors de question de la mettre en danger. Malgré un cerveau bien embrumé, Oliver vint à la conclusion que le seul risque encouru était une grossesse. « Il n’y a aucun risque. Je n’ai pas eu de sexe non protégé depuis toi. » Souffla-t-il alors que de sa main libre il vint se saisir de son érection pour chatouiller la jeune femme. « Je ne te mettrai jamais en danger. » murmura-t-il alors qu’il venait s’emparer de ses lèvres dans un baiser passionnel. « T’es magnifique Mayes. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:51

Il n'y avait pas grand chose de rationnel dans l'importance qu'elle accordait aux préservatifs à cet instant précis de sa vie. Elle connaissait Oliver, et ils avaient passé suffisamment de temps ensemble par le passé pour pouvoir renoncer à ce type de protection-là. Dans l'absolu, elle n'était pas sûre que la protection qu'elle avait recherché dans une capote visait tant à endiguer une quelconque saloperie en provenance de Rosie qu'à lui donner l'illusion que les choses recommençaient à zéro. Mais les choses ne recommenceraient pas à zéro.
Il lui sembla qu'une éternité s'était écoulée avant qu'enfin il lui assure que tout irait bien, qu'il s'était toujours protégé – quelque chose dans sa formulation lui déplut mais elle ne parvint pas à identifier quoi, et elle ne chercha pas tellement à identifier quoi, non plus, car ce n'était pas le moment – et qu'il ne la mettrait jamais en danger. Et comme toujours, elle le crut. Et alors qu'elle le sentait contre elle, et qu'il lui murmurait « t’es magnifique Mayes », et qu'il l'embrassait, elle s'abaissa sur lui, le guida en elle, aussi lentement que possible mais avec un peu trop d'enthousiasme. Un soupir crispé s'échappa d'entre ses lèvres pour s'écraser contre celles d'Ollie, et elle s'immobilisa alors, passa quelques très longues secondes à se battre contre la fougue de ses lèvres pour transformer leur baiser en quelque chose de beaucoup, beaucoup, beaucoup plus tendre. D'une main légèrement tremblante, elle lui caressa la joue, effleura la ligne de sa mâchoire, traça le contour de son oreille, tandis que ses lèvres butinaient délicatement celles d'Ollie. De sa main libre, elle prit appui sur son épaule, et tenta enfin quelques timides mouvements de bassin, qui devinrent progressivement plus amples et assurés. « Ollie », bafouilla-t-elle à plusieurs reprises, de manière plus ou moins intelligible. Et parce que quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas lui rappeler qu'elle l'aimait, elle opta pour la seule alternative qu'ils semblaient avoir trouvé jusqu'à présent pour exprimer un semblant de sentiments. « Tu m'as tellement manqué. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:52

Tout alla très vite. Mayella attendit peu avant de s’abaisser sur lui doucement, le guidant avec précaution en elle. Oliver sentit qu’il ne devait pas bouger et resta aussi immobile que possible, un bras entourant la taille de Mayella pour l’aider dans ses mouvements. Un soupir crispé s’échappa d’entre les lèvres de la jeune femme et Oliver se trouva suspendu à ces dernières, inquiet. Mais Mayella guida la danse et vint écraser un baiser contre les lèvres d’Ollie. Après quelques secondes, leurs baisers se firent plus doux, plus tendres, mois empressés. Ils avaient du temps. Il sentit ses mains parcourir son visage, dessiner ses traits avec délicatesse. Il ne pouvait décoller la sienne de la joue de la jeune femme, la maintenant prêt de son visage avec douceur, respirant ses souffles, s’imprégnant de son odeur, son goût, sa personne.  Après quelques tentatives de mouvements, où Ollie tenta de l’accompagner, enveloppant sa taille, prenant soin de ne pas la brusquer, les choses semblèrent se faciliter. « Hey, doucement mon cœur… » Lui souffla-t-il, éperdument conscient qu’elle n’était pas assez échauffée. Et alors que les mouvements devinrent plus profonds, plus assurés, la voix de Mayes retentit à ses oreilles, hésitantes. « Ollie »  Appela-t-elle. Et il réagit instinctivement. Il colla son front au sien, et ne la quitta pas du regard. « Tu m'as tellement manqué. » Il l’embrassa alors intensément, son cœur battant la chamade dans sa cage thoracique. Son bassin s’activa légèrement alors que leur baiser s’intensifiait. « Putain Mayes… » Sa voix se brisa légèrement. « Tu m’as tellement manqué aussi. » Balbutia t-il. « Je t’— t’ai tellement attendu. » lâcha-t-il alors que sa bouche repartait à l’assaut de sa bouche et que leurs mouvements semblaient s’approfondir et se synchroniser dans un rythme stable. Il la colla tout contre lui alors que ses lèvres partaient explorer son épaule, sa mâchoire ou ses lèvres lorsqu’elle lui accordait. Je t’aime, pensa Oliver sans pour autant que les mots ne dépassent ses lèvres. Je t’aime Mayella Milburn.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:52

La brûlure des premiers instants s'estompa progressivement, et laissa à nouveau le désir prendre le dessus. Il lui fallut quelques tentatives avant de trouver le bon angle, l'angle parfait qui créait juste assez de friction pour infuser à chaque va-et-vient une douce vague de plaisir dans son corps qui, déjà, présentait des signes qui ne trompaient pas. Elle était embarrassée, un peu, et dans son embarras, elle eut du mal à se détendre complètement. Mais elle ne laissa pas la gêne s'imiscer à outrance entre leurs deux corps, mit de côté son impression d'être redevenue la novice qu'elle avait été et qui se documentait sur les mauvais sites internet depuis l'ordinateur de son – presque – premier copain dont elle oubliait de vider l'historique, et se concentra plutôt sur le corps dudit – presque – premier copain qui accompagnait désormais ses mouvements avec une aisance déconcertante. Une partie de jambes en l'air avec un ex ne pouvait pas être aussi intime. Un coup d'un soir – d'un matin, en l'occurrence – ne pouvait pas être autant chargé de solennité. Il y avait quelque chose de tellement plus que ça, quelque chose de plus complexe, quelque chose qui était en train de se mettre en place sans même qu'elle s'en rende compte et qui la dépassait totalement. « Putain Mayes… Tu m’as tellement manqué aussi. Je t’— t’ai tellement attendu. » « Chut, tais-toi », tenta-t-elle précipitamment de le couper lorsqu'il lui parut entendre derrière ces mots quelque chose qu'ils ne pouvaient pas se permettre de dire, mais elle regretta vite son ordre et tenta de le ravaler alors qu'Ollie ravageait sa peau. « Non, te tais pas, » se reprit-elle, le souffle déjà trop court, sans cesser de se mouvoir contre lui, avec lui, dans un rythme délibérément lent. « Parle-moi, » poursuivit-elle, dans l'espoir que sa voix parvienne à la détourner des picotements trop agréables qui ruisselaient dans son ventre. « Regarde-moi », demanda-t-elle enfin d'une voix que l'urgence faisait vaciller. Elle posa une main maladroite quelque part entre le menton d'Ollie et sa mâchoire et, d'une pression des doigts, l'incita à lui obéir, à cesser, juste un instant, de l'embrasser, et à la regarder, elle, Mayella Milburn, qui avait toujours fui son regard lorsqu'ils couchaient ensemble et qui avait besoin, cette fois-ci plus que toutes les autres, d'être vue.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:52

Il pouvait la sentir tendue tout contre lui. La sentir distraite. Il n’aurait su dire exactement ce qui la déconcentrait, la contractait, mais Oliver n’avait pas perdu cette faculté à lire en elle comme dans un livre ouvert. Il tenta alors par des baisers, des caresses et des mouvements de bassins qui se voulaient tendre de la ramener dans le moment présent. Parce que ce qu’ils vivaient à l’instant même était surréel. Oliver n’arrivait pas à comprendre comment une telle connexion était possible… Surtout après deux ans. Et pourtant.

Ses mains parcouraient son corps, avides de sa peau, de ses courbes, d’elle. Et alors qu’il lui confiait l’avoir attendu, Mayella le coupa précipitamment l’enjoignant à se taire. Surpris, Oliver se trouva presque chagriné par une telle remarque. Alors Ollie se contenta de couvrir sa peau de baiser, encaissant son ordre sans un mot. Elle ne voulait pas l’entendre, il n’en dirait pas plus. Mais bien vite, comme prise de remord, Mayella balbutia « Non te tais pas… Parle-moi. » Oliver n’émit qu’un petit « Hmmm ? » alors qu’il embrassait ses côtes, mordillant parfois un bout de sein avant de l’embrasser de nouveau. « Regarde-moi » ordonna-t-elle finalement urgemment, attrapant le visage d’Oliver pour l’inciter à relever les yeux. Ce qu’il fit. Il la regarda, prit en compte chacun de ses gestes, de ses mouvements, de sa beauté. Il arrêta un instant de la couvrir de baiser pour ne se concentrer que sur elle. Et dieu qu’il voulait la regarder. « Je te vois Mayes… » Souffla Oliver, hors d’haleine. « Il n’y a que toi que je vois. » Ses mouvements de bassin s’intensifièrent alors qu’il ne la quittait pas du regard. Il fixa ses grands yeux bleus sur son visage, dans ses yeux, puis dévia doucement vers ses lèvres, son cou, la naissance de ses épaules, ses tâches de rousseur sur les épaules, le dessin de sa clavicule, la contraction de son biceps alors qu’elle prenait appuie contre lui, la rondeur de ses seins. Il observa tout, remarqua chaque détail et enregistra bien plus. Naturellement, il reporta rapidement son attention sur son visage à elle, lui répétant inlassablement, presque inintelligemment : « T’es belle Mayes, qu’est-ce que t’es belle. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:53

Et elle le regarda également. Elle regarda son visage mis à mal, les contusions qui souillaient sa peau sans lui donner l’air de dur à cuire auquel il aspirait, ses joues mal rasées et ses cernes et son pansement ridicule et elle n’arrivait à penser qu’à une seule et unique chose. Elle était amoureuse de ce visage délabré. Ce qui n’était pas une surprise en soi, ni une nouveauté. Tout le monde le savait, elle le savait, Oliver le savait. Mais il y avait une différence entre le savoir, et en formuler clairement la notion dans son esprit, alors qu’elle n’en avait plus tellement le droit. Et voilà qu’elle le fixait, ce visage délabré, et qu’elle touchait du bout des doigts chaque parcelle du corps qui y était attaché, avec une lenteur qui relevait presque de la révérence, et il n’y avait plus qu’une chose à laquelle elle réussissait à penser, mais elle ne pouvait pas y penser. Il fallait que tout ce qui se passait là, des doigts d’Ollie contre sa peau aux mouvements trop parfaitement synchronisés de leurs bassins, reste physique. Une sorte de point final à quelque chose qu’ils n’avaient jamais pu conclure correctement. Rien de plus.
Et peut-être aurait-elle pu parvenir à s’en convaincre, peut-être aurait-elle fini par se débarrasser du refrain lancinant qui lui bouffait la tête au rythme de leurs corps – je t’aime je t’aime je t’aime –, peut-être aurait-elle cessé d’espérer naïvement quelque chose qui lui serait immanquablement refusé. Si Oliver avait su se taire. « Je te vois Mayes… Il n’y a que toi que je vois. » Et c’était faux. Bien sûr que c’était faux. Mais c’était aussi tout ce que son cerveau avait envie d’entendre et tout ce que son corps avait besoin de croire pour se contracter dans un délicieux spasme avant-coureur qu’elle identifia un peu trop tard. Elle tenta brusquement de ralentir la cadence, de repousser le moment où tout prendrait fin pour elle, de s’accrocher à quelques secondes d’illusions en plus, mais son corps refusa de l’écouter, et en l’espace de quelques pitoyables coups de reins plus insistants et trébuchants, rythmés par la voix d’Ollie qui lui répétait « t’es belle Mayes, qu’est-ce que t’es belle », c’en fut fini de Mayella Milburn. Sa voix s’étrangla dans sa gorge alors que tout son corps, tous ses muscles, toutes ses cellules subissaient l’assaut foudroyant et prématuré de l’extase dont elle avait été privée pendant si longtemps. Elle sentit le plaisir se déployer jusque dans ses orteils, l’aveugler au point de la contraindre à fermer les yeux, et disparaître presque aussi brusquement, trop tôt, beaucoup trop tôt, et elle le pourchassa de nouveaux mouvements de bassin mais rien n’y fit. Cela dura quelques secondes à peine, et il lui fallut moins de temps pour prendre conscience de ce qui venait de se passer. « Merde, » lâcha-t-elle en enfouissant son visage dans le cou d’Ollie « oh non, pardon. » Elle était mortifiée, mais aussi un peu au bord du fou rire, car il lui semblait très clairement que tout était parti de sa détermination à soulager Ollie et, bref. Mais elle le sentait toujours en elle, et si la sensation n’avait plus grand chose d’exaltant, elle n’était pas pour autant désagréable, alors elle s’efforça de retrouver le même rythme qu’auparavant, embrassa la peau fine juste derrière son oreille, et dans un murmure beaucoup trop vulnérable et beaucoup trop risqué et beaucoup trop stupide mais qui ne visait qu’à guider Ollie vers sa propre libération – bien évidemment –, lâcha son refrain lancinant qui lui bouffait la tête au rythme de leurs corps. « Je t’aime je t’aime je t’aime. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:53

Oliver ne détacha pas ses yeux de Mayella. Il n’en avait ni l’envie ni l’intention. Il était absolument hypnotisé par elle, par sa présence, sa grâce, sa force. Il était aussi envoûté par leur intimité retrouver, cette symbiose qui dès le premier toucher était revenue au triple galop. Il y avait quelque chose de magique dans leur relation qu’Ollie était bien incapable d’expliquer. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Et si dans d’autre circonstance, le jeune Prewett se serait fait des nœuds au cerveau par rapport au départ précipité de la jeune femme alors que tout lui semblait idyllique à l’époque et à ce retour inattendu, il préférait de loin se concentrer sur l’alchimie de leurs deux corps réunis. Le va-et-vient profond s’accéléra alors qu’à l’inverse leurs gestes se faisaient plus lents, presque imperceptibles. Il observa un très léger changement chez Mayes, un changement familier car, dans un réflexe, Oliver changea un tout petit peu d’angle et hâta encore un peu la cadence. La voix de Mayes s’étrangla soudainement dans sa gorge et son corps se raidit alors que sa tête partait légèrement en arrière. Sa jouissance ne fit qu’accroître un peu plus son désir (si une telle chose était possible). Il l’admira fermer les yeux, haletante, ailleurs, déjà partie loin de lui. « Merde, » Finit par lâcher la jeune femme en reprenant un peu ses esprits. Elle enfouit prestement son visage dans le cou du jeune homme. « Oh non, pardon. » Il mordilla l’épaule qui s’offrit à lui, retenant de justesse un petit rire nerveux.  « Que veux tu, je suis trop fort. » Haleta-t-il, amusé, non sans se départir de sa cadence intensifiée. Elle le suivit, tenta de se caler sur la cadence tout en venant embrasser la peau fine, juste derrière son oreille, ce qui le rendait fou. Il sentait venir l’apothéose, la savait imminente. Mais ce qui déclencha réellement sa libération ne fut ni les efforts de Mayella, ni même ses derniers coups de reins, mais bien sa voix -cette voix- lui murmurant ce qu’il n’avait cesser d’espérer entendre. « Je t’aime je t’aime je t’aime. » Son corps se gonfla soudainement et un feu d'artifice jaillit dans sa poitrine. Une douce chaleur se répandit dans tout son corps jusque dans ses orteilles. Elle eut le temps de réciter sa litanie à peine quelques fois avant qu’il n’atteigne son climax. Alors qu’il jouissait en elle, il écrasa ses lèvres sur les siennes, la dévorant, et, à bout de souffle, tout contre elle, il prononça, inaudible « Moi aussi ».
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:53

Elle avait tout un arsenal d’excuses à sortir pour justifier ses propos si jamais, une fois les choses devenues plus paisibles, il en venait à ramener ça sur le tapis. Les endorphine, dopamine ou ocytocine qui lui ramollissaient le cerveau, un brin de nostalgie sortie de nulle part, le simple fait qu’elle savait que cela aiderait à accélérer les choses, mais certainement pas une once de sincérité. Ce n’étaient que des mots, balancés comme ça sans réfléchir, et il n’y avait rien à en tirer. Rien pour entacher le moment purement physique qu’ils étaient en train de partager. Pas. Une. Once. De. Sincérité.
Sauf qu’elle n’avait pas prévu qu’il lui réponde. Elle n’avait pas prévu de sentir contre ses lèvres un « moi aussi » à peine soufflé. N'avait pas prévu de se prendre une telle gifle en pleine gueule. Parce qu'elle savait que c'était les endorphine, dopamine ou ocytocine qui ramollissaient le cerveau d'Ollie, ou peut-être un brin de nostalgie sortie de nulle part, ou encore une façon d'accélérer à son tour les choses qui étaient de toutes façon presque finies. Mais elle n'en était plus au même stade de béatitude ignorante que lui, elle recommençait à être lucide et suffisamment alerte pour que des mots balancés comme ça sans réfléchir viennent entacher le moment purement physique qu'ils étaient en train de partager. Et alors qu'Ollie redescendait doucement sur Terre, son anodin « moi aussi » s'empara de Mayes et la traîna dans une hébétude qui, associée à l'embarras de sa médiocre prestation, lui serra le ventre dans un sursaut de panique. Il n'aurait jamais dû lui dire ça. Il n'avait pas le droit de lui dire ça. Il était en couple avec quelqu'un qui n'était pas elle, elle avait disparu de sa vie pendant deux ans, elle était revenue depuis trois semaines et il était toujours avec quelqu'un qui n'était pas elle et les deux ans d'amertume étaient toujours là, alors il n'avait pas le droit de dire ça. Et elle n'aurait jamais dû lui donner l'occasion de dire ça. Parce qu'il n'y avait plus assez d'afflux d'hormones dans son corps poisseux pour rendre ces mots inoffensifs.
Alors Mayella eut le choix. Elle pouvait se laisser bercer par le corps chaud et familier d'Ollie tout en engageant une conversation saine et responsable sur ce qui venait de se dire. Ou elle pouvait se comporter comme Mayella Milburn se comportait en toutes circonstances et opter pour l'auto-sabotage en faisant comme si de rien n'était. Elle hésita un peu contre les lèvres d'Oliver, puis se décida finalement, faisant comme si de rien n'était, comme s'il ne venait pas de lui broyer le cerveau et une bonne partie du coeur sans même s'en rendre compte – c'était, après tout, de bonne guerre –, restant la Mayella Milburn qu'elle avait toujours été et qu'il ne pouvait plus aimer. « On vient de tromper ta copine. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:54

Les choses s'étaient passées beaucoup trop vites. Oliver en était conscient. Et pourtant il semblait que ce qu'il venait de se dérouler, aussi déroutant soit-il, venait de mettre les choses au clair. Non pas cette partie de jambes en l'air inattendue ni même les performances des uns et des autres mais bien ces trois petits mots. Je t'aime. La litanie de Mayes lui tournait dans le cerveau, doucereux, et eut l'effet d'une drogue sur un type en manque. Après tout, c'est tout ce qu'il avait attendu pendant les deux dernières années. Qu'elle se pointe et lui susurre ces quelques notes. Et cela resta néanmoins étrange aux oreilles d'Oliver, comme chimérique, des mots presque dénués de sens. Il l'expliqua par un trop grand afflux d'hormones dans son corps mis à mal mais ne cessa de s'attacher à la portée de ce que venait de lui répéter Mayella. Je t'aime. Alors qu'il se laissait doucement redescendre sur terre, tête renversée contre le dossier, Oliver tenta d'attirer Mayella contre lui qui résista un instant. Il ne tenta pas de sur-analyser ce geste et prit le temps de souffler. Mais la jeune femme en avait décidé autrement.  « On vient de tromper ta copine. » Dit Mayes de but en blanc. D'un coup, Oliver releva la tête pour la regarder droit dans les yeux. Il resta silencieux quelques secondes, le moment soudainement brisé par ces mots. « C'est pas vraiment ma copine... » Répondit Oliver, rembrunit. Mais si ce que mademoiselle Milburn avait dit aurait pu gâcher la fête, il préféra se concentrer sur l'instant présent et ne la laissa pas continuer son manège. L'attirant à nouveau contre lui, il cacha son visage dans son cou, enfoui ses mains dans les cheveux de Mayes et embrassa la peau qui se présentait à lui. « Tu préfères pas te blottir contre moi plutôt que d'essayer de gâcher la fête. » Marmonna-t-il tout contre sa clavicule. « Allez Mayes, détends toi... » l'enjoint-il tout en mordillant sa peau.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:54

Le souci avec Oliver Prewett, c'est qu'il se montrait parfois réticent à la laisser tout foutre en l'air – tendance qu'elle avait un peu oubliée en deux ans, et qui lui avait à la fois beaucoup manqué et pas tant que ça non plus. Cela avait été le cas la fois – de trop – où Hoyt l'avait laissée en plan au moment d'aller au cinéma et qu'il y était allé avec elle au lieu de la laisser taper sa crise, celle où elle avait cru pouvoir le plaquer à cause d'un malencontreux comprimé et qu'il lui avait fait comprendre que c'était mort, et elle était à peu près sûre que s'il avait vu le coup venir deux ans plus tôt, il aurait réussi à bousiller les plans de Mayes en deux secondes et un haussement de sourcils réprobateur. Et on se demandait pourquoi elle ne lui en avait pas parlé.
Alors dans l'absolu, elle aurait dû s'attendre à ce qu'il sabote son sabotage avec une aisance déconcertante, une poignée de coups de dents bien placés et deux mains solidement enfouies dans sa chevelure. « Allez Mayes, détends toi... »  la supplia-t-il après l'avoir traitée de rabat-joie, et elle laissa échapper une exclamation faussement scandalisée pour toute réponse à ses provocations.
« Arrête, tu me chatouilles », finit-elle par lâcher dans un rire timide en le repoussant sans grande conviction. « Je suis très détendue et j'essaye pas de gâcher quoi que ce soit », poursuivit-elle en acceptant son invitation à venir se blottir contre lui, son front trouvant une nouvelle fois sa place contre l'épaule d'Ollie tandis que son nez en effleurait doucement la peau. « Mais si je peux me permettre – et je vais me permettre –, la dernière fois que je lui ai parlé elle m'a affirmé que tu étais vraiment son copain. » Et c'était bizarre d'en parler aussi légèrement. De Rosie. Du fait qu'elles s'étaient parlé. Du fait que Rosie était la copine d'Oliver et qu'Oliver était le copain de Rosie et que Mayella le savait pertinemment et que malgré ça Mayella était bel et bien complètement nue sur le copain de la copine d'Oliver.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:54

Il voulait parler d’autre chose, de chose légère, superficielle, douce. Et pas de la situation fâcheuse dans laquelle ils se retrouvaient suite à leur incontrôlable désir. Mais Oliver ne regrettait rien… Si ce n’est la fâcheuse tendance de Mayella à le contredire et à essayer de le contrarier. Il la connaissait trop bien, savait pertinemment que le sujet ne serait pas mis de côté immédiatement à l’instant où elle avait prononcé le mot copine. Et ça le tuait qu’elle veuille en parler à ce moment précis, alors que, blottit l’un contre l’autre, ils pouvaient passer la journée à se câliner, rire et ne penser à rien d’autre qu’à eux deux. Et Mayes avait beau lui dire « Je suis très détendue et j'essaye pas de gâcher quoi que ce soit », il la savait contrariée et prête à avoir une conversation déplaisante. Alors Oliver encaissa, et la laissa continuer sur sa lancée, lovée tout contre lui. « Mais si je peux me permettre – et je vais me permettre –, la dernière fois que je lui ai parlé elle m'a affirmé que tu étais vraiment son copain. » Il souffla, un peu exaspéré, mais prit son temps pour répondre. Par où commencer ? Comment lui expliquer que sa relation avec Rosie n’était pas tout à fait celle qu’elle avait connu avec lui. « Elle peut dire ce qu’elle veut. La seule chose que je sais c’est qu’on a décidé de ne pas être exclusif et que… » Je ne l’aime pas, elle. Les mots restèrent bloqués dans sa bouche, un sentiment de culpabilité et de vulnérabilité l’écrasant soudainement. Il ne pouvait pas décemment dire ça à Mayella. Et comment lui expliquer qu’il l’aimait elle et que Rosie n’avait été un pansement sensé l’aider à passer à autre chose. « Bref, j’ai plus très envie d’en parler… » dit-il, presque bougon. Pourquoi ne pouvaient-ils pas avoir un moment agréable, simple et surtout sans prise de tête.  Il enroula ses bras autour du dos de Mayes et cacha un peu plus son visage dans sa chevelure, souhaitant soudainement disparaître.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:55

Elle voulait juste en parler. Elle voulait juste extérioriser tout ce qui se passait dans sa tête comme on lui avait plus ou moins appris à le faire ces quelque vingt-quatre derniers mois. Elle voulait juste ne pas penser constamment à Rosie qui était toujours là et qui avait tout et contre qui elle n'était pas sûre de gagner la compétition – surtout vue sa performance à l'épreuve cruciale de l'assouvissement charnel. Elle voulait juste se rassurer, un petit peu. Mais il ne servait visiblement à rien de s'obstiner à essayer de démêler cette histoire. Il n'avait pas envie de démêler quoi que ce soit et ça se voyait. Il aurait fallu être stupide pour ne pas s'en rendre compte. Et il arrivait certes à Mayella Milburn d'être stupide, mais ce jour-là elle n'était pas stupide – pas complètement – et elle s'en rendit donc compte. Alors lorsqu'il articula à contrecoeur « elle peut dire ce qu’elle veut. La seule chose que je sais c’est qu’on a décidé de ne pas être exclusif et que… », elle ne fut même pas tentée de connaître la fin de cette phrase laissée en suspens. « Bref, j’ai plus très envie d’en parler… » conclut-il, et ce fut le dernier refus de parler qu'elle accepta d'essuyer. Il n'était plus question de s'obstiner. Et s'il voulait que leurs rapports se limitent au domaine purement physique dans un silence absolu, et bien ainsi soit-il. « OK. Désolée », lâcha-t-elle finalement parce qu'elle s'y sentit obligée. Est-ce qu'elle devait vraiment être désolée d'avoir cherché à parler, d'une façon certes maladroite mais qui partait clairement d'une bonne intention et d'un infime sentiment de détresse ? Est-ce qu'elle devait vraiment s'excuser de ça, ou est-ce qu'elle retombait dans de vieux travers et qu'Ollie s'en rendait complice ? La position n'était plus si confortable, ses jambes commençaient à la faire un peu souffrir, sa peau était poisseuse de sueur et d'autres fluides qui la souillaient, et elle avait chaud, froid et mal au coeur. Alors elle se détacha lentement du corps d'Ollie pour s'asseoir à côté de lui, attrapa au passage le plaid qu'elle avait abandonné la veille pour s'en recouvrir, et se saisit finalement de la main d'Ollie dans un geste presque timide. « Tu veux que je m'en aille ? »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 20:58

Oliver se rendit relativement vite compte de son erreur : il était injuste de lui demander de passer outre alors qu'à sa connaissance, elle était célibataire et pas lui. Elle méritait d'avoir un peu d'information. Surtout maintenant qu'elles se connaissaient. Oliver, à cette pensée, paniqua légèrement mais tenta tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Elles se connaissaient. Rosie et Mayella avaient parlé. Il inspira profondément, sentant l'anxiété se glisser en lui sournoisement. Mayella et Rosie. Rosie et Mayella. Ce n'est que lorsqu'il entendit Mayella dire, presque à contre coeur « OK. Désolée » qu'il reprit un peu ses esprits et laissa la culpabilité lui serrer le coeur. Après tout Mayella n'y était pour rien. Il n'eut toutefois pas le temps de dire quoique se soit en plus car déjà elle quittait son corps pour s'asseoir à ses côtés, le laissant nu et exposé. Elle lui prit doucement la main, timidement. Il l'observa, silencieux, un peu déçu de cette nouvelle distance entre eux. « Tu veux que je m'en aille ? » La surprise le saisit et il la regarda avec de grands yeux. « De quoi tu parles ? » Éructa-t-il. Pourquoi aurait-il voulu qu'elle parte ? Il s'avança vers elle, cou tendu, lèvres prêtes à la couvrir de baiser. « Tout ce que j'ai toujours voulu c'est que tu restes. » Il la prit dans ses bras, lui sourit. Il enfouit de nouveau son visage dans son cou, s'imprégnant de son odeur, la caressant du bout du nez. « Reste… Je te ferai à manger, ou en tout cas je demanderai à Deliveroo de nous faire à manger. » Marmonna Ollie tout contre sa peau. Dans un mouvement subtil, il l'invita à s'allonger, et rapidement ils furent l'un contre l'autre, serré sur le petit canapé, lui à peine couvert par le plaid, mais bien au chaud contre celle qu'il avait retrouvé. Il frotta doucement son nez contre celui de Mayes et murmura. « Pardon pour tout à l'heure… Tu avais raison d'aborder les sujets qui fâchent. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:00

Ce n'était pas la question la plus saugrenue de l'univers, pourtant elle eut l'impression qu'il allait s'étrangler – ou l'étrangler elle – lorsqu'elle eut le malheur de lui demander s'il voulait qu'elle s'en aille. Il l'engueula presque pour qu'elle reste mais elle eut du mal à lui en tenir rigueur alors qu'il se pressait de nouveau contre elle. « Reste… Je te ferai à manger », commença-t-il et elle haussa les sourcils d'un air interloqué qu'il ne vit pas, trop occupé qu'il était à semer du bout du nez de doux frissons sur la peau de son cou. Elle avait du mal à croire qu'il ait enfin pris le temps d'apprendre à dompter sa cuisine, même s'il avait visiblement pris la peine à un moment de sa vie d'acquérir des petits pois surgelés dont l'existence était en train de prendre fin sur la table où elle les avait abandonnés la veille, et que ce simple fait constituait un progrès effroyable. « Ou en tout cas je demanderai à Deliveroo de nous faire à manger », poursuivit-il et, bon, il lui semblait bien, aussi. C'était un peu décevant mais pas si surprenant. Dans un rire détendu, elle s'allongea alors contre lui, partagea le plaid avec lui en prenant soin de bien le recouvrir, et caressa un de ses tibias du bout du pied. Il lui sembla que cela exprimait tout aussi bien son intention de rester que si elle avait pris la peine de le formuler avec des mots – dont elle faisait désormais l'économie, juste au cas où. « Pardon pour tout à l'heure… Tu avais raison d'aborder les sujets qui fâchent. » Oui, mais non. Elle ne voulait plus en entendre parler. Le créneau était passé. Plus aucun sujet qui fâche ne serait abordé dans les dix ans à venir. Enfin sauf quelques-uns. « En parlant de sujets qui fâchent, » tenta-t-elle pour lui signifier qu'il n'y avait plus lieu de s'excuser ou de parler de vrai sujet qui fâchait ou d'évoquer celle-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom. « 1) Est-ce que je dois t'appeler Britney, maintenant ? » commença-t-elle en passant sa main dans les cheveux trop courts d'Ollie avec un petit sourire. « 2) Comment va ton genou ? Et 3) si tu ne demandes pas très vite à Deliveroo de nous faire à manger je vais devoir nous faire à manger et ça implique de me lever et on ne veut pas ça. »
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:04

Oliver ne s’était pas senti si heureux depuis longtemps. Mayella était là, dans ses bras, nue et prête à passer du temps avec lui. Oliver ne souhaitait rien de plus. Excepté peut-être manger et c’est ce que lui rappela le grognement sourd dans son estomac. Allongé contre elle, sous le plaid, son nez si proche du sien qu’ils se touchaient presque. Il avait glissé une main autour de sa taille, et de cette main, il caressait son dos distraitement, ne la quittant pas des yeux. Il n’en revenait pas de sa chance, et son cerveau ne cessait de boucler sur ‘Mayella est là, elle est là, tout contre toi’. Un sourire en coin flottait sur son visage alors qu’il était attentif au moindre mouvement du visage de Mayella. Sous le plaid, il sentit son pied nu caresser son tibia et Oliver se dit qu’il était un foutu veinard.

« 1) Est-ce que je dois t'appeler Britney, maintenant ? » Dit-elle tout en caressant son crâne rasé. Cela lui tira un rire spontané et léger. « 2) Comment va ton genou ? Et 3) si tu ne demandes pas très vite à Deliveroo de nous faire à manger je vais devoir nous faire à manger et ça implique de me lever et on ne veut pas ça. » Il l’embrassa, pressa simplement quelques secondes ses lèvres contre les siennes puis lui sourit. Elle savait le charmer, elle savait toujours quoi dire. « It’s Britney bitch ! » Répondit-il avec un accent de Valley Girl démesurément appuyé et un relent d’inflexions nasillardes. Il rit de bon cœur à cette imitation clairement ratée, puis lui demanda : « Ça ne te plait pas ? »  Il se força à ne pas porter sa main à ce crâne rasé auquel il avait du mal encore à s’habituer. « Je vais être honnête mon genou est douloureux mais ça passera. Un petit antalgique et je pourrai courir comme un jeune homme. Sinon, tu veux manger quoi ? » Il savait son portable dans la chambre, que cela nécessiterait sans doute de quitter ses bras chaleureux et ce corps douillet pour aller chercher le petit appareil, mais Oliver tenta de gagner du temps, parce qu’il n’y avait rien de plus agréable que le corps de Mayella contre le sien.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:06

« It’s Britney bitch ! » lui lança-t-il avec un aplomb déconcertant et elle éclata de rire, d'un rire franc, étonné et un peu moqueur (juste un peu), qui aurait pu partir en fou rire s'il ne lui avait pas demandé avec un faux détachement si ça ne lui plaisait pas. Alors avant d'avoir eu le temps de basculer hors du canapé dans son hilarité, elle se ressaisit parce qu'il lui sembla percevoir quelque chose d'un peu sérieux derrière sa question et il était un peu malvenu de se bidonner dans ce genre de moment. « Si si, » s'empressa-t-elle de le rassurer « Mais ça change… et c'était inattendu. »
Elle voyait bien qu'il cherchait des prétextes pour rester contre elle – et elle ne s'en plaignait vraiment, vraiment pas –, à se prélasser dans des phrases inutiles et à laisser ses doigts s'éterniser contre la peau du dos de Mayes dans un rythme de plus en plus traînant. Et si de son côté elle se prélassait avec d'autant plus de plaisir dans ces phrases et contre ces doigts, elle finit par lever les yeux au ciel lorsqu'il devint évident qu'il ne bougerait pas, qu'il était un hôte incompétent, qu'elle devait décidément tout faire dans cet appartement et surtout, surtout, qu'il parvenait à parler de son genou avec une nonchalance qu'elle n'envisageait même pas atteindre dans les cinq prochaines années. Et elle n'avait soudain plus très envie de rire, pourtant elle lui sourit et déposa sur le bout de son nez un furtif baiser avant de se lever dans un soupir mélodramatique. Elle prit soin de bien le recouvrir afin de ne pas être tentée de comparer la couleur de sa rotule à celle de son cou ravagé – oups – et enfila un des t-shirts qui jonchaient le sol en lui répondant enfin. « Pizza ? Il est quelle heure ? Il y a pas d'heure pour une pizza, si ? » Et sans vraiment attendre de réponse, elle alla à nouveau lui chercher des comprimés et un verre d'eau qu'elle lui apporta avec une sensation un peu surréelle de déjà vu.
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Oliver Prewett
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:11

Mayella rit. Elle rit de bon coeur, et ce son si familier et si doux à ses oreilles avait le même effet pour Ollie qu’une drogue dure. Il ne voulait plus jamais s’en passer. Quitte à devoir se ridiculiser mille et une fois pour l’entendre à nouveau. Alors qu’elle tentait de contenir son fou-rire, il la contempla, maintenant conscient de la question idiote qu’il venait de poser. Après tout, ça lui ferait une belle jambe si elle n’aimait pas son nouveau minois. Il voulut changer de sujet au moment où sa question dépassa ses lèvres. « Si si, » Finit-elle par lui répondre. « Mais ça change… et c'était inattendu. » Il sut sans sur-analyser ses mots que ce n’était pas aussi plaisant à ses yeux que ses anciens cheveux, mais cela suffit à le satisfaire. Il attendrait simplement que ça repousse. Et alors qu’ils restèrent encore de longues secondes l’un contre l’autre, Mayella décida de le laisser, là, tout seul sur ce canapé avec pour seul réconfort un baiser sur le nez et un plaid défraîchi. « Mais– Mais, qu’est ce que tu fais ? Reviens ! » lui demanda-t-il tout en l’observant s’éloigner. Elle ne répondit pas tellement à son souhait et se contenta de répondre. « Pizza ? Il est quelle heure ? Il y a pas d'heure pour une pizza, si ? » Oliver se rassit dans le canapé, la tête en vrac et mais le coeur comblé. Il accepta volontiers le verre qu’elle lui tendit et avala rapidement les comprimés qui l’accompagnait. Il reposa alors le verre à ses pieds et se mit debout pour l’enlacer tout contre lui. « Pourquoi t’es-tu rhabillée ? » souffla Oliver à l’oreille de Mayella tout en la berçant doucement. Il lui sourit de ce sourire taquin dont lui seul avait le talent, tout en s’éloignant de son corps, chaud et douillet. « Pizza tu veux, pizza se sera. » Dit-il tout en dirigeant vers sa chambre avec pour seule couverture de son intimité son caleçon. Il attrapa son portable alors laissé en plan la veille sur la table de chevet et commanda sur l’application susmentionnée deux ou trois pizzas différentes, celles qui, par le passé, étaient les préférées de la demoiselle. Il évita de lire les deux sms non lus dont la petite bulle rouge indiquait pourtant la présence et reposa le portable où il était. « On a un peu de temps avant qu’elles n’arrivent. Tu veux venir au chaud sous la couette ? » L’appela-t-il d’une pièce à l’autre. « … Dans mon lit confortable ? » Un ton malicieux pointait clairement dans sa voix et il s’allongea au dessus des couettes, bras croisés derrière le crâne.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:13

Une fois débarrassée du verre, elle ramassa sa culotte mal en point, qui avait presque disparu sous le canapé, et l'enfila avec autant de dignité que possible, tout en ignorant les jérémiades d'Ollie pour lui expliquer qu'il fallait bien « que quelqu’un soit présentable pour le livreur. » Elle se laissa toutefois bercer, câliner, cajoler sans opposer la moindre résistance, se lovant au contraire volontiers contre le corps d’Oliver qui redevenait familier à une vitesse alarmante. Et ce fut à son tour de geindre lorsqu’il l’abandonna pour cette histoire de pizza, et elle bafouilla, mi sérieuse mi railleuse « Mais­– Mais, qu’est-ce que tu fais ? Reviens ! » Sauf qu’il ne revint pas plus qu’elle n’était revenue, et disparut même dans sa chambre, de sa démarche claudiquante qui ne devait pas être aussi charmante qu’elle le trouvait. Elle nourrit pendant quelques minutes l’espoir vain qu’il allait lui revenir et peut-être la dorloter encore un peu, mais non, visiblement pour ça aussi il fallait que ce soit elle qui s’occupe de tout, et elle avait déjà traversé la moitié de la distance qui la séparait de la chambre lorsqu’elle l’entendit l’appeler. « On a un peu de temps avant qu’elles n’arrivent. Tu veux venir au chaud sous la couette ? Dans mon lit confortable ? »  Elle s’esclaffa une nouvelle fois, se planta dans l’encadrement de la porte avec un haussement de sourcils qui avait du mal à rester sérieux, et rétorqua : « Fais gaffe, je vais croire que tu ne veux de moi que dans ton lit ou ton canapé. » ce qui était potentiellement un peu le cas. Après une pause dramatique, elle le rejoignit finalement, s’allongea contre lui, tournée sur le côté de façon à pouvoir arpenter du bout des doigts la peau de son torse, de ses clavicules, de ses épaules. Et comme toujours, elle en revint à ce pansement qu’elle trouvait craquant sur cette joue qu’elle trouvait tout aussi craquante, et elle se souvint alors qu’ils n’avaient, à aucun moment de leur soirée et matinée chaotiques, abordé la débâcle de la veille. « Merci pour hier soir. C’était plutôt excessif et stupide mais très héroïque. » Et puis, prise d’un léger doute, elle se sentit obligée d’ajouter : « Tu te souviens d’hier, hein ? »
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Oliver Prewett
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 21:15

Oliver aimait leur nouvelle proximité. Ou peut être était-ce seulement des relents de leur vieille intimité qui revenaient à la charge ? Quoiqu’il en soit il s’épanouissait dedans, se roulait dedans, en voulait toujours plus. Parce qu’il n’y avait rien de mieux que l’alchimie naturelle qui existait entre eux. « Fais gaffe, je vais croire que tu ne veux de moi que dans ton lit ou ton canapé. » Dit-elle de l’encadrement de la porte. Il l’observa, admira ce corps qu’il chérissait et l’enjoint avec un sourire et un petit tapotement du matelas à le rejoindre. Elle s’allongea alors à ses côtés, caressant la peau qu’elle trouvait, revenant régulièrement à ce fichu petit pansement -qu’il aimait bien mais- qui brisait toute forme de virilité chez Oliver (qui était déjà quasi inexistante). « Merci pour hier soir. C’était plutôt excessif et stupide mais très héroïque. Tu te souviens d’hier, hein ? » Il lui sourit, lâcha un tout petit rire surpris. Bien sur qu’il se souvenait. Son humiliation avait été mémorable. Et s’il envisagea de nier l’existence même de cette soirée pour le respect de sa propre image, il balaya cette idée stupide aussi vite qu’elle était arrivée. « Bien sur que je me souviens. Je voulais te faire grande impression. » Il se racla la gorge, un peu pour se donner du courage et beaucoup pour la contenance. D’une voix plus sérieuse il dit. « Je supporte pas l’idée qu’on s’en prenne à toi. » Il n’eut pas le courage de dire qu’il ne pouvait pas non plus imaginer sans que son estomac se torde que d’autres hommes puissent poser leurs mains sur elle. Il passa sa main dans son dos, sous le tshirt, caressant la peau fine entre ses omoplates. Et puis, après un long silence, d’une toute petite voix il ajouta. « Tu es et tu resteras ma Mayella. » Il sourit dans le vague, incapable de la regarder dans les yeux. Il ne sut dire si c’était trop tôt pour en parler mais Oliver sentit soudainement le besoin de vider son sac. « Tu sais Mayes, tu es– as été la femme de ma vie. J’avais tout imaginé avec toi... » Les mots restèrent suspendus entre eux comme une promesse. Il ne sut s’il était capable d’ajouter quoique ce soit, l’émotion le saisissant soudainement à la gorge. Alors, comme pour conclure, il la serra contre lui dans un geste tendre.
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MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 2 Empty

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