chasing pavements
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


uc.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 24 Sep - 21:18

« Bien sur que je me souviens. Je voulais te faire grande impression », qu'il lui lança d'un ton presque désinvolte et elle ne put que laisser échapper un rire surpris et un peu incrédule. Il lui avait surtout semblé que c'était l'alcool et une impulsivité sortie de nulle part qui s'étaient manifestés, davantage qu'une envie de l'impressionner. « Je supporte pas l’idée qu’on s’en prenne à toi. » Merde. Elle déglutit difficilement, ne s'étant pas attendue à ce que les choses deviennent si sérieuses ni à ce qu'il dise ça, comme ça. L'air devint soudain plus lourd et eut du mal à trouver ses voies respiratoires, et ce n'était pas bon signe car elle se mettait à repenser à sa réaction à elle et au fait qu'elle n'avait clairement pas supporté non plus qu'on s'en prenne à lui et qu'elle ne le supporterait d'ailleurs jamais mais assommer les gens à coups de bouteille en verre faisait partie des réflexes qu'elle était censée ne plus avoir et. Merde.
Les doigts d'Ollie dans son dos la firent sortir de sa propre tête, juste à temps pour entendre la suite, qui lui arracha un sourire. « Tu es et tu resteras ma Mayella. » Il y avait quelque chose, cependant, dans sa voix, dans son attitude, dans Dieu savait quoi, qui dit à Mayes que ce n'était pas fini et que son sourire allait disparaître aussi vite qu'il était apparu. Et ça ne manqua pas. « Tu sais Mayes, tu es– as été la femme de ma vie. J’avais tout imaginé avec toi... » Putain. Elle savait que le message était beau, qu'il y avait quelque chose à en tirer, quelque chose de précieux et d'important, mais elle ne retint qu'une seule chose. Il avait parlé au passé. Et c'était con, mais cela suffit à faire s'effondrer ses espoirs. Un truc désagréable se passa dans son ventre, qui lui comprima les boyaux et fit rater un, deux, trois battements à son coeur qui se vengea sur ses poumons qui n'arrivaient plus tellement à emmagasiner ne serait-ce qu'un brin d'air et voilà que, le nez collé contre l'épaule d'Ollie, elle sentait le bout de ses doigts se refroidir, les regardait trembloter sur la peau qu'ils ne reconnaissaient plus vraiment. Elle aurait dû s'y attendre. Elle n'aurait jamais dû se prêter aux cajoleries de la veille, aurait dû dormir dans ce foutu canapé, aurait dû s'abstenir d'écarter les jambes à la première sollicitation. Parce que maintenant elle allait payer le prix fort. Elle resta très longtemps sans bouger, sans parler, à lutter pour apaiser sa respiration que l'étreinte d'Ollie, aussi délicate fût-elle, n'épargnait pas. Et puis, elle se dit qu'il était temps. « Est-ce que– », elle s'interrompit, car sa voix avait pitoyablement déraillé, et après se l'être éclaircie et avoir fait l'effort de prendre deux laborieuses inspirations, elle reprit. « Est-ce que c'est ta façon de me dire que tu ne seras plus jamais mon Oliver ? »
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:44

Il se heurta à un problème de conjugaison auquel, il fallait croire, les plus grands académiciens n’avaient pas envisagés. Comment lui spécifier qu’elle était et restait la femme de sa vie, sans se précipiter, sans bousculer l’ordre des choses. Car si il avait retrouvé Mayella, étaient-ils vraiment prêts à tout recommencer, à reprendre là où ils avaient laissé leur relation ? Oliver sentit qu’il se précipitait, qu’il n’aurait jamais dû parler de ça. Pourtant il avait égrené les mots inconsciemment, une part de lui souhaitant se confier. Il avait eut tort. Car déjà, il pouvait sentir Mayella se tendre contre lui, trembler légèrement, sa respiration peiner à trouver un rythme normal. Elle aussi trouvait qu’il était allé trop vite ? En avait trop dit ? Peut-être avait-elle même remarqué l’emploi presque infime du présent sur lequel il s’était heurté lamentablement. Sa gorge se serra avec appréhension. « Est-ce que– », La voix de Mayella dérailla et le coeur d’Ollie se serra douloureusement. Il n’était pas sûr de ce qui se passait, mais instinctivement, le jeune homme resserra son étreinte autour du corps gracile de la jeune femme. « Est-ce que c'est ta façon de me dire que tu ne seras plus jamais mon Oliver ? » Quoi ?! De quoi parlait-elle au juste ? Ollie la regarda avec de grands yeux surpris. Il répéta la phrase dans sa tête, rejoua l’émotion qui imprégnait la voix de Mayes encore et encore. « Hey Mayes... » dit-il en la cajolant et en plantant un énorme baiser sur son front. « Je serai toujours ton Oliver... » Il inspira, son visage enfoui dans les cheveux roux de la jeune femme. « J’ai toujours voulu être ton Oliver. » Murmura Prewett tout contre sa chevelure. Il avait tellement de chose à lui dire. Pourtant, il se trouvait bien incapable de continuer, persuadé d’avoir déjà fait assez de dégât comme ça. Il la serra tout contre lui, la maintient là, dans le creux de ses bras à l’abris du monde et des déceptions. Il se décida finalement, le coeur au bord des lèvres, son coeur battant à tout rompre, à ajouter. « Je n’ai jamais abandonné… Jamais abandonné l’idée que tu reviendrais et qu’on pourrait recommencer. »
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:46

Elle se demanda brièvement si lui aussi sentait à quel point ses doigts étaient devenus glacés ou si c’était un simple effet de son imagination, mais elle préférait ne pas trop y penser, alors dans un geste un peu précipité elle vint coincer sa main vacillante entre leurs deux corps, histoire de ne plus avoir à se poser la question. « Hey Mayes… » tenta-t-il assez rapidement, visiblement conscient qu’il se passait quelque chose de déplaisant dans la tête de Mayella, et elle sentit vaguement ses lèvres se presser contre son front dans un réflexe auquel elle ne s’attendait pas vraiment et qui la déboussola un peu plus. « Je serai toujours ton Oliver… » enchaîna-t-il, d’un ton rassurant qui ne parvint pas à l’apaiser. Car c’était un mensonge éhonté. Il n’était plus son Oliver. Il avait construit une très jolie vie, avec d’autres personnes qu’elle et c’était certes de bonne guerre, mais ça montrait surtout très clairement qu’il n’était plus son Oliver. Que savait-elle de lui désormais, sinon ce qu’il montrait à tout le monde sur les réseaux sociaux et ce que Hoyt acceptait de crachoter à son sujet de temps en temps ? Rien. « J’ai toujours voulu être ton Oliver. » Elle perçut très clairement le reproche voilé derrière ces mots. Il avait voulu, lui. C’était elle qui avait tout saboté. C’était sa faute à elle et il voulait bien être sympa et lui faire croire que tout allait bien, mais il fallait qu’elle sache qu’elle avait tout fait foirer, comme toujours, et que quelques mots murmurés après un coït imprévu n’engageaient à rien. Elle n’arrivait plus vraiment à bouger, pas tellement à cause de l’étreinte d’Ollie qui ne cessait de s’affermir autour d’elle, mais surtout parce que toute son énergie était déployée dans les risibles efforts qu’elle fournissait pour calmer sa respiration et ne pas se mettre à pleurer comme une enfant qu’elle était encore un peu, au fond. Et puis la conversation changea presque complètement de direction : « Je n’ai jamais abandonné… Jamais abandonné l’idée que tu reviendrais et qu’on pourrait recommencer. » C’était tellement inattendu qu’elle releva brusquement la tête pour le regarder, manquant de peu de l’assommer au passage car elle n’avait pas totalement réalisé qu’il avait le visage enfoui dans ses cheveux et il lui fallut un certain temps pour effectuer une nouvelle lecture de toute la situation, une lecture moins orientée vers l’apitoiement et relativement plus optimiste. Recommencer. Recommencer. Elle n’entendait plus que ce mot alors qu’elle le fixait, les yeux écarquillés de surprise et d’une naïveté qui la poussèrent finalement à demander, à la manière étonnée et bien trop puérile d’une lycéenne un peu niaise : « Ça veut dire que tu pourrais vouloir sortir avec moi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:47

Elle tremblait légèrement, semblait totalement déboussolée par ce qu’il venait de dire. Et pourtant, pourtant Oliver avait voulu être rassurant, trouver les mots justes, lui faire comprendre qu’elle pouvait compter sur lui, que ce n’était pas des paroles en l’air. Mais Mayella tremblait comme une feuille et sa respiration semblait de plus en plus saccadée. Inquiet, il couvrit de baiser son crâne, caressa son dos, ses cheveux, tenta de l’apaiser par les quelques moyens qu’il connaissait. Il la cajola, la caressa, la prit plus fort dans ses bras et pourtant rien ne sembla aider. Et d'un coup, il put sentir sa tête se balancer en arrière, bouger instinctivement pour le regarder avec de grands yeux, surpris, presque écarquillés. « Ça veut dire que tu pourrais vouloir sortir avec moi ? » Il rit doucement. Non pas pour se moquer, mais par surprise. Il embrassa à nouveau son front et lui répondit rapidement. « Evidemment mon coeur... » Ses doigts parcoururent son dos. « Je n'attendais que ça. » Ajouta Oliver, plus sérieusement. Il resserra son étreinte autour d'elle, embrassa son front, puis sa joue, et la commissure de ses lèvres. Oliver savait qu'il l'aimait, et pourtant une petite voix dans sa tête ne cessait de répéter qu'il ne fallait pas s'emballer. Il lui sourit chaleureusement tout en s'écartant doucement de son visage. Ollie espérait qu'elle s'apaise, que Mayes retrouve doucement ses esprits et cela parut marcher. Il la câlina, et embrassa chaque parcelle de son corps qui s'offrait à lui. Dans un geste tendre, il frotta le bout de son nez dans son cou, lui indiquant sa présence et son envie de baiser en retour. « Tu es ma Mayes et je suis ton Ollie. » Il l'étreignit intensément et avant qu'ils n'aient pu faire quoique se soit la sonnerie de l'entrée retentit dans l'appartement. S'il avait tellement de chose à lui dire, Oliver se leva à contrecoeur du lit, quitta la chambre et boitilla jusqu'à la porte, prêt à ouvrir au livreur pour récupérer les fameuses pizza qu'ils attendaient tant.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:52

Le fait qu’il lui rie au nez alors qu’elle venait de poser la question la plus adolescente de l’univers aurait pu la vexer, si le rire en question n’avait pas eu quelque chose d’attendri et qu’il n’avait pas été suivi par une nouvelle série de baisers et de caresses, et par une réponse éclatante dans sa sobriété. « Évidemment mon cœur… Je n’attendais que ça. » C’était la deuxième fois qu’il l’appelait mon cœur, sauf que cette fois elle ne pouvait pas attribuer ces mots à un petit faux pas commis parce qu’elle s’offrait à lui telle une dépravée, mais bien à quelque chose de délibéré qui, combiné au fait qu’il venait clairement de répondre par l’affirmative à sa question débile et prématurée, lui fila un vertige d’une tout autre nature que celui qui l’affligeait jusqu’alors. Et bien sûr que sa tête émit de très sérieux doutes quant à la véracité de cette affirmation. Bien sûr que sa tête se rappela Rosie, et la réaction qu’il avait eue la première fois qu’il l’avait revue, et les engueulades qui avaient suivi depuis ce moment-là. Et elle ne fut alors pas si sûre qu’il attendait vraiment ça, en réalité. Et elle ne fut pas si sûre non plus de mériter une telle indulgence, de toute manière. Elle ne voulait pas qu’il lui dise ça pour l’épargner, qu’il se sente obligé à faire preuve de clémence à son égard, quitte à se coincer dans quelque chose dont il ne voulait plus. Sans doute aurait-elle dû le lui dire, mais il l’étreignait, l’embrassait, la choyait comme elle n’avait pas été étreinte, embrassée ni choyée en deux ans, et il y avait quelque chose d’étourdissant et de délectable dans un tel assaut de marques d’affection. Elle recevait, recevait, recevait encore tout ce qu’il voulait bien lui donner. Elle se prélassait dans ses caresses, se vautrait dans la chaude sensation de ses doigts et de ses lèvres contre sa peau, se pressait contre lui pour en demander toujours plus, jusqu’à ce qu’il la fasse chavirer en articulant contre son cou, presque calmement : « Tu es ma Mayes et je suis ton Ollie. » Elle fut alors à ça de lui grimper à nouveau dessus, et Dieu sait ce qu’elle lui aurait fait, si le moment le plus décisif de son existence n’avait pas été brisé par l’arrivée des pizzas qu’elle n’était même plus certaine de vouloir, là tout de suite, et qu’elle ne s’était pas une nouvelle fois retrouvée abandonnée dans le lit par Ollie.
Elle fut plus rapide, cette fois-ci, à lui emboîter le pas, et le rattrapa très facilement vu qu’il claudiquait toujours comme un adorable déchet. Il n’avait pas encore complètement atteint la porte lorsqu’elle l’intercepta d’une main sur le bras, le contourna pour lui faire face et, sans attendre de réaction et tout en le repoussant jusqu’au mur le plus proche, sa main libre se posant à l’arrière de son cou pour l’attirer à elle, l’embrassa. Elle pressa ses lèvres contre les siennes, lui les mordilla légèrement, les effleura doucement du bout de la langue, tenta de lui rendre tout ce qu’il lui avait donné, et plus encore. Elle ne se détacha de lui que lorsque l’on frappa à la porte, et elle se souvint alors du pauvre livreur. « J’arrive ! » lâcha-t-elle sans détacher son regard de celui d’Ollie, et finalement elle s’activa, partit chercher dans ses affaires abandonnées la veille un pourboire dont elle estima le montant satisfaisant et, tout en tirant sur son t-shirt pour qu’il recouvre davantage ses cuisses, elle ouvrit la porte. Le livreur en avait sans doute vu d’autres, mais elle se sentit relativement mal à l’aise alors que, à moitié nue, complètement échevelée et empestant le sexe, elle lui tendit ses misérables billets et s’empara des cartons qu’il lui offrait en échange avant de s’effacer pour laisser à Ollie la charge de refermer la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:53

Il l’aimait. Il n’avait pas trop de doute là-dessus et l’avait su au moment même où il avait revu son visage dans l'entrebâillement de la porte de l’appartement d’Hoyt. Et ce malgré l’amertume et la piquante sensation de trahison. Il n’avait jamais cessé de l’aimer. Et même si c’était précipité, même si une part de lui n’arrivait pas entièrement à oublier l’abandon, la peine et le ressentiment, il ne pouvait s’empêcher d’avoir besoin d’être près d’elle, de la toucher, la sentir contre lui, d’être en sa présence. Tout était revenu très vite, comme si ses terminaisons nerveuses n’avaient jamais vraiment oublié Mayella, qu’une partie de son cerveau arrivait à faire table-rase à certain moment et enfermer tous les sentiments négatifs dans un tiroir à double tour. Alors oui, Oliver avait décidé de jouer la franchise. Ce n’était ni de l’indulgence, ni même un mensonge. Sans doute beaucoup de naïveté. Mais il était son Ollie et elle était sa Mayella. Il n’y avait aucun doute là dessus. Et lorsqu’ils furent coupé par la sonnerie, c’est à contre coeur qu’il la quitta pour aller ouvrir au livreur. Et il fut surpris de l’entendre le suivre. Elle attrapa son bras ce qui le stoppa dans sa course et le prit par surprise. Littéralement. Elle l’embrassa passionément, le repoussant doucement contre le mur, se collant à lui. Ses mains trouvèrent bien vite sa taille qu’il vint doucement enserrer, caresser et passer une main taquine sous le t-shirt, frôlant ses fesses. Hélas, ils furent trop vite coupé par un “toc, toc, toc” discret contre le panneau de bois. Ce fut au tour de la jeune femme de le quitter, le laissant pantois un instant avant qu’il ne réalise que les yeux du livreur s’attardait un peu trop sur les jambes de Mayella. « Merci beaucoup ! » dit-il sèchement, tout en repoussant avec désinvolture la porte pour la laisser se claquer toute seule. Il rattrapa facilement Mayes et vint entourer sa taille de ses deux bras, la tenant dos à lui, son visage dans ses cheveux, la berçant doucement. « Pas si vite mademoiselle, on en a pas fini. » Lui souffla Oliver dans l’oreille. Il mordilla cette dernière, embrassa la peau fine derrière son lobe et la maintint tout contre lui aussi longtemps que possible.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 18:58

Munie de leur repas sain et romantique, Mayes entama le chemin de retour vers la chambre, mais fut interrompue en pleine enjambée par les bras d’Ollie qui vinrent la coller contre lui. Ses doigts se resserrèrent machinalement autour des boîtes en carton pour les préserver d’une malencontreuse chute alors que le reste de son corps se détendit contre lui. Elle l’entendait encore lui dire que tout n’était pas fini, qu’il pourrait potentiellement à nouveau vouloir d’elle, qu’elle était sa Mayes et qu’il était son Ollie, et tous ces mots faisaient tranquillement leur petit bonhomme de chemin dans sa tête. Elle se sentait plus légère, moins tendue, presque euphorique alors qu’il la berçait, lui murmurait qu’ils n’en avaient pas fini, s’en prenait doucement à la peau derrière son oreille. Alors ce fut plus légère, moins tendue, presque euphorique qu’elle laissa un frisson de plaisir dévaler son corps et qu’elle inclina subrepticement la tête pour lui offrir un meilleur accès en émettant un vague « hmm hmm » pour toute réponse à ce qu’il lui disait. Elle savait qu’il devrait y avoir une conversation sérieuse sous peu, que des sujets qui fâchent devraient être abordés qu’ils le veuillent ou non, mais elle n’était plus si pressée, désormais, de parler de Rosie et de tout ce qui allait avec. Elle n’était plus pressée de parler de quoi que ce soit, ni de faire quoi que ce soit, d’ailleurs, sinon se prélasser contre Ollie et peut-être faire comme dans les Sims – poser ses pizzas par terre en plein milieu du salon et cliquer sur embrasser langoureusement ou quelque chose du genre. Mais elle était (presque) bien élevée et le savait affamé, et il était désormais de notoriété publique qu’elle était la personne raisonnable dans leur… duo (?) alors elle renonça à se prélasser contre Ollie et à se prendre pour un Sim. « Tu congédies tous les livreurs aussi chaleureusement ? » tenta-t-elle en se détachant de lui pour lui adresser un petit sourire entendu. Avec une aisance acquise grâce à plusieurs semaines passées à se trimballer des assiettes à un rythme effréné, elle positionna les pizzas sur un de ses avant-bras et se saisit des doigts d’Ollie de sa main libre pour le guider à nouveau jusqu’à son lit.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 19:00

Oliver pouvait la sentir détendue tout contre lui. Et il se dit que c’était l’une des plus belles choses au monde. Mayella épanouie, apaisée. Il savait que c’était sans doute d’une courte durée alors il profita, enregistrait la vision de ce corps prélassé contre lui, de ce cou tendu vers sa bouche, de ces gémissements murmurés. Alors il embrassait, enlaçait et chérissait ce corps, cet état tout temporaire et pourtant si beau sur elle. Il était conscient de ce qui allait arriver dans un futur plus ou moins proche, lorsque la réalité les aurait violemment rattrapé. Mais Oliver préférait ignorer cette éventualité pour ne s’attarder que sur le positif. Mayella était rentrée. Mayella Milburn. Était. Rentrée. Bon sang ! « Tu congédies tous les livreurs aussi chaleureusement ? » dit-elle en se détachant de lui, un sourire entendu flottant sur ses lèvres. « Je le fais quand j’observe qu’on matte trop longtemps les fesses de ma meuf. » répondit-il du tac au tac avec un sourire tout aussi entendu. Elle se saisit alors de sa main et le guida jusque dans la chambre, les pizzas bien calées sur son avant bras. Il se laissa faire et la suivit docilement jusque sur le lit où ils se rassirent en tailleur, l’un en face de l’autre. Il ne pouvait la quitter des yeux alors qu’elle posait les cartons entre eux. Instinctivement, il se pencha au dessus et vint l’embrasser doucement, avec précaution et assez longuement et tendrement pour lui faire comprendre qu’il était heureux. Heureux qu’elle soit là, face à lui, après avoir eu la meilleure partie de jambes en l’air qu’il ait connu en deux ans. Tout en se détachant d’elle, il dit d’une voix douce: « J’ai pris celles que tu préférais... avant en tous cas ! » Il ouvrit les cartons, dévoilant les deux immenses pizzas appétissantes. « Tadaa ! » dit Ollie l’accompagnant d’un mouvement un tantinet ridicule. Il lui sourit, presque bêtement, fier de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 19:02

« Je le fais quand j’observe qu’on matte trop longtemps les fesses de ma meuf », rétorqua-t-il avec un aplomb qui court-circuita le cerveau de Mayes. Est-ce qu’il venait vraiment de dire ce qu’elle croyait qu’il venait de dire ? Ou est-ce que c’était sa façon de lui dire que oui, du coup, ça lui arrivait souvent de parler comme ça aux livreurs après s’être envoyé en l’air avec Rosie ? Parce qu’à moins qu’elle ait loupé quelque chose – et ça ne serait pas si surprenant que ça, dans l’absolu –, Mayella Milburn n’était pas – plus – la meuf d’Oliver Prewett et même s’il y avait quelque chose d’extrêmement rassurant dans le fait qu’il suggère le contraire alors qu’elle le traînait jusque dans sa chambre, elle aurait bien aimé passer par la case Rencard(s)-avec-l’homme-célibataire-que-je-convoite avant qu’il se réapproprie ses fesses et les regards qui s’y posaient. Mais le courant ne passait plus suffisamment dans son cerveau pour qu’elle parvienne à formuler quelque chose d’aussi intellectualisé, alors elle s’entendit répliquer : « Et imagine un peu si je t’avais écouté et que je m’étais pas rhabillée… »
Elle fit attention à ne pas marcher trop vite pour préserver le genou d’Ollie, s’installa, jambes croisées, sur le lit et disposa les cartons avec soin. Elle faisait comme chez elle, avec une décontraction qu’elle n’avait que très, très brièvement connue en compagnie d’Ollie. Elle était à peu près certaine qu’ils n’avaient complètement pris leurs aises l’un avec l’autre qu’entre le moment où ses côtes à elle se ressoudaient et celui où sa rotule à lui volait en éclats. Le bon vieux temps. Elle se sentit observée alors qu’elle arrangeait les pizzas et releva la tête juste à temps pour le voir se pencher vers elle, et sans réfléchir elle le rejoignit à mi-chemin et répondit à son baiser avec la même tendresse presque domestique. « J’ai pris celles que tu préférais… avant en tous cas », lui annonça-t-il en révélant le contenu des cartons dans un geste grandiloquent qui arracha à Mayes un rire réjoui. « Ah grands dieux, une quatre saisons ! Vous savez faire plaisir à votre meuf, Prewett », le taquina-t-elle avant de se saisir d’une part, d’y mordre dedans, et de l’approcher dangereusement de la bouche d’Ollie pour l’inviter à en faire de même, non sans heurter son menton et le lui enduire de sauce tomate au passage.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 19:04

« Et imagine un peu si je t’avais écouté et que je m’étais pas rhabillée… » Il rit de bon coeur à sa remarque, imaginant effectivement la scène. Il n’avait jamais vraiment ressenti de jalousie ou de possessivité jusqu’alors, pourtant en voyant le regard traînant du livreur sur le corps de Mayes, un besoin brûlant de la protéger, de soustraire aux regards curieux et désobligeant. Son cerveau s’arrêta un instant sur cette pensée, analysant ce que ça voulait dire sans parvenir à trouver d’autre réponse qu’il l’aimait et qu’il la voulait sienne. Non pas par besoin de la posséder, mais uniquement d’être réassuré dans son rôle d’amoureux. Parce que c’est ce qu’il voulait être pour Mayella, ce qu’il avait toujours voulu.
Il aimait sa présence, la cherchait, la souhaitait. Il le sentait alors qu’il l’observait mettre en place les cartons, retrouver des gestes qu’il avait observé tant de fois auparavant, identifier une décontraction presque domestique, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. « Ah grands dieux, une quatre saisons ! Vous savez faire plaisir à votre meuf, Prewett » dit-elle d’un air taquin, avant de dévorer un bout de la part dont elle s’était saisi et de lui fourrer dans la bouche. Il rit doucement tout en mâchant, attrapant une serviette en papier pour s’essuyer le menton qu’elle avait recouvert de sauce tomate. « J’ai jamais oublié… » répondit-il avec un clin d’oeil. « Par contre, j’ai connu des tentatives plus réussies pour me nourrir. » Il lui sourit, à son tour taquin. Ils n’avaient pas tant changé que ça. Du moins dans leurs interactions, et cela réchauffa le coeur du jeune homme. C’était rassurant, apaisant. Alors dans l’impulsion du moment, presque sur le ton de la confidence, Oliver lui dit: « Je suis vraiment content que tu sois là, Mayes. »
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptySam 6 Oct - 19:06

Mayes hésita à le tartiner plus allègrement de sauce tomate alors qu’elle s’esclaffait en le regardant s’évertuer à s’essuyer le menton. Elle avait commencé à esquisser un geste pour prendre le relai, car il en avait raté la moitié, lorsqu’il anéantit tout réflexe bienveillant en elle : « Par contre, j’ai connu des tentatives plus réussies pour me nourrir. » « Quoi ?! » s’insurgea-t-elle en lui adressant un regard scandalisé, la bouche entrouverte dans une expression d’offense ultime. Elle se saisit d’un bout d’artichaut qu’elle lui envoya dans le visage en guise de représailles, tout en marmonnant qu’elle demandait à voir une tentative plus réussie que la sienne, dont la technique était inégalable.
Et alors qu’elle renonçait à feindre plus longtemps son indignation, Ollie lui confia qu’il était content qu’elle soit là, et toute trace d’allégresse et d’espièglerie quitta le visage de Mayes. Elle voulut lui dire qu’elle aussi était contente d’être là, car c’était vrai, mais les mots se perdirent quelque part entre son cerveau et sa bouche. Elle baissa le regard sur le genou du jeune homme, le regardant vraiment pour la première fois en deux ans. Avant son départ, elle évitait de s’attarder sur cette crevasse rougeoyante et trop fraîche dont elle se sentait cruellement responsable. Mais la cicatrice avait désormais un aspect bien plus estompé et endurci qu’elle lui envia alors que, timidement, elle vint en suivre du bout des doigts le sillon. Il restait compliqué de l’observer trop longtemps, pas seulement parce que la peau était enflée et tachée par les coups de Bram, mais parce qu’il y avait quelque chose de tristement symbolique dans ce genou balafré, qui était malgré lui à la source même de la fuite de Mayes. Pourtant elle s’interdit d’en détacher son regard lorsqu’elle demanda : « Où est-ce que tu crois qu’on en serait, si j’étais pas partie ? »
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:19

Il fut surpris de l’observer se recroqueviller sur elle-même alors qu’il lui avouait qu’il était heureux de sa présence. Cela ne faisait pas sens dans son esprit. Etait-ce déplacé ? Etait-il allé trop loin ? Il allait tendre la main pour effleurer sa cuisse alors qu’elle baissait légèrement la tête, les yeux rivés sur son genou abîmé. Il ne dit rien, resta silencieux et l’observa regarder intensément cette vilaine cicatrice. Il savait à quel point c’était compliqué pour elle de la voir, de constater les dégâts faits par Curtis. Du bout du doigt, dans un geste infiniment délicat, elle vint tracer la ligne de cette vilaine cicatrice, effleurant la peau de telle manière que cela envoya des frissons de long de l’échine d’Oliver. D’une toute petite voix, il l’entendit dire : « Où est-ce que tu crois qu’on en serait, si j’étais pas partie ? » Son coeur se serra de l’entendre murmurer ces mots, comme si ces derniers étaient maudits, que cette pensée était vouée à ne jamais être prononcée. Il lui sourit, attrapa son menton entre ses doigts et l’encouragea à le regarder. « Mariés, je pense. » Il lui sourit, un air malicieux flottant sur son visage. Il se pencha à nouveau vers elle, l’embrassant au coin des lèvres cette fois, sans la brusquer. « Tu serais Madame Prewett... » souffla-t-il tout contre son visage amusé par cette idée. Sa main se déplaça doucement du menton à sa joue, venant tenir dans le creux de sa main son visage. « Qui sait ce qu’on serait devenus... » ajouta-t-il d’une voix douce. « J’aime me dire qu’on se serait jamais quittés... » Il lui caressa la joue du bout du pouce et lui sourit. « Mais qu’est ce qu’on s’en fout des ‘si’ mon coeur. Parce que là, tout de suite, on est ensemble et c’est tout ce qui compte. »
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:21

Où est-ce qu’ils en seraient, si elle était pas partie ? C’était une question qu’elle s’était beaucoup posée. Et à laquelle elle n’avait jamais trouvé de réponse très joyeuse. Peut-être serait-il toujours coincé dans un petit boulot à Oak Grove, et elle toujours coincée dans la grande maison familiale à attendre le retour de son père. Peut-être seraient-ils toujours ensemble, elle à lui taper dessus à la moindre contrariété, lui à subir sans dire un mot. Peut-être l’aurait-il dissuadée de chercher une famille là où il n’y en avait pas à trouver, et peut-être se serait-elle laissée glisser dans une routine où elle aurait nourri l’illusion d’être bien comme elle était. Tellement de peut-être mais pas un seul si seulement, uniquement le soulagement d’avoir évité quelque chose de plus nocif encore que ce qu’ils avaient avant. Alors forcément, lorsqu’il lui attrapa le menton pour l’inciter à le regarder et lui lâcha en souriant « Mariés, je pense », elle ne put qu’écarquiller les yeux, le souffle coupé, tout en se demandant s’il blaguait ou pas. Cela faisait partie des scénarios que ces deux dernières années n’avaient pas même envisagé d’envisager dans leur tentative de préserver la santé mentale de Mayes, et il lui sembla, lorsqu’il lui murmura qu’elle serait Madame Prewett, que l’idée avait quelque chose de très nouveau pour lui aussi. Il blaguait, donc.
Il ne renonça toutefois pas à ses cajoleries, et elle n’en avait pas demandé tant, vraiment, parce qu’elle restait de toute manière coincée sur cette idée de mariage et c’était certes une idée terrifiante en soi, mais elle n’en confirmait pas moins qu’ils avaient perdu tellement de temps, tellement de temps qu’ils ne pourraient jamais rattraper et durant lequel tellement de choses s’étaient passées, tellement de choses qui ne leur permettraient jamais de reprendre là où elle avait tenté de mettre les choses en pause. Alors elle ne s’en foutait pas des si, elle, elle ne pensait qu’à eux, qu’à ce qu’ils détenaient là, presque à portée de main, mais ne lui donneraient jamais. Le là, tout de suite était alléchant, et elle savait qu’elle devrait en profiter tant qu’il était là, mais comment en profiter sans savoir s’il allait s’étirer en quelque chose de permanent, sans savoir comment l’étirer en quelque chose de permanent ? Elle ne se sentait pas de le formuler à voix haute, toutefois, car Ollie semblait déterminé à en profiter, lui, et elle refusait de le priver de ça alors qu’il lui caressait la joue et qu’elle lui caressait le genou et qu’il lui lançait son soixante-neuvième sourire de la matinée. Aussi finit-elle par lui rendre son sourire tout en essuyant de sa main libre la tomate et l’artichaut qui lui ornaient le visage. « Bon sang, » asséna-t-elle avec un haussement de sourcils ébahi tout en l’attirant à nouveau à elle dans l’espoir d’obtenir un baiser qui n’atterrirait pas, cette fois, à côté de sa bouche, « qui êtes-vous et qu’avez-vous fait du Prewett soucieux et angoissé que j’ai abandonné ? »
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:22

C’était tellement réconfortant de se retrouver dans ce grand lit, dans cette chambre qui lui avait paru si vide pendant si longtemps, presque étrangère avec Mayes. Elle rendait tout plus familier, comme si sa simple présence métamorphosait les lieux où elle se trouvait. Ce n’était plus seulement un habitat temporaire mais une maison. Si Mayella s’y trouvait, alors Ollie aussi voulait s’y trouver. Et alors qu’ils évoquaient les ‘si’ et les ‘peut-être’, Oliver eut rapidement la désagréable impression qu’ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. A sa taquinerie, Mayella écarquilla les yeux, et Oliver put voir la panique passer un instant sur son visage. L’idée était-elle si terrible que ça ? Oliver sut à cet instant qu’il ne pourrait retirer cette réflexion de son esprit. Mariage. Mayella. Panique. L’association de ces trois mots tournoyaient dans son cerveau, se fracassant contre les recoins de sa cavité crânienne, imprégnant doucement sa matière grise. Et ce n’était que le début. Car plus tard, dans un futur plus ou moins proche, allongé dans l’obscurité, alors que l’idée se frayera un chemin entre ses synapses, Oliver se posera encore et encore la question, telle une obsession résiduelle. Mais Oliver fut coupé dans son propre cercle vicieux par la voix de Mayella qui le ramena sur terre. « Bon sang, » dit-elle en l’attirant à elle, « qui êtes-vous et qu’avez-vous fait du Prewett soucieux et angoissé que j’ai abandonné ? » Il lâcha un petit rire à cette réflexion. « Oulah, il n’est jamais bien loin... » Doucement son rire se fit plus nerveux, conscient de cette anxiété latente qui n’avait jamais cessé de l’habiter. Il l’embrassa alors, s’empêchant de trop y penser, de revenir au moment présent mais il semblait déjà évaporé et son insouciance avec. Un poids lui tomba dans le ventre, l’angoisse venant empoisonner sournoisement sa poitrine. Sa gorge se serra un peu alors que les mots Mariage, Mayella, Panique tournoyaient dans sa tête. Il pouvait sentir la situation changer doucement, les choses lui échapper. Ces mots en entraînèrent bien vite d’autres, l’obligeant à redescendre sur terre. La réalité le frappa alors au visage et il prit doucement conscience de ce qu’il vivait. Si cela avait été quelques heures idylliques, il n’empêchait que le contexte n’était pas le plus évident et enfin, l’anxiété le gagna. Il déglutit avec difficulté, s’écarta doucement de Mayella et tout en évitant son regard, dit d’une petite voix. « Je reviens... » Il se leva alors doucement et quitta la chambre en direction de la salle de bain, sentant des tremblements le gagner. Tout son monde vrillait.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:24

Mayella n’était pas la personne la plus perspicace de l’univers, mais elle n’était pas complètement aveugle, surtout quand il s’agissait de lire Ollie. Aussi perçut-elle immédiatement le changement qui s’opéra en lui, sans qu’elle pût en expliquer l’origine. Elle le vit se crisper, le sentit plus distant dans ses baisers, l’observa devenir fuyant, devina le mouvement effréné des rouages dans sa tête, et elle comprit alors à quel point il n’était jamais bien loin, son Ollie soucieux et angoissé. Sauf qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait alors qu’il s’éloignait d’elle en lui promettant vaguement de revenir. Elle n’avait rien dit, rien fait, rien pensé pour le faire déraper ainsi, pourtant il fallait bien se rendre à l’évidence : elle avait forcément quelque chose à voir avec ce bouleversement soudain. C’était sa faute. Elle avait tout gâché. Merde merde merde. « Ollie ? » balbutia-t-elle d’une voix alarmée alors qu’il disparaissait de la chambre. Elle se dit vaguement qu’il devait y avoir quelque chose avec ce lit, une sorte de malédiction à l’intention des gens adultères, pour qu’ils soient ainsi dans l’incapacité d’y rester tranquillement plus de cinq minutes consécutives. Elle ne perdit pas trop de temps à réfléchir sur la question, cependant, car il y avait quelque chose de préoccupant dans le comportement d’Ollie, qui avait jusqu’alors été la chose solide qui la tirait laborieusement des tourments de sa tête. Bon sang, elle n’était pas certaine d’être aussi douée que lui pour ça. Elle se leva toutefois elle aussi, le suivit d’un pas hésitant et s’immobilisa en le voyant entrer dans la salle de bain. Peut-être que c’était juste une soudaine envie de pisser ? Ou les effets tardifs de l’alcool qui allaient le faire vomir ? Ou une quelconque autre manifestation biologique qu’il ne pouvait pas régler ailleurs que loin d’elle et dans la salle de bain ? Elle savait que ce n’était rien de tout ça, pourtant, car il tremblait et cela crevait les yeux que ce n’était rien de tout ça, alors elle le suivit jusqu’à la porte de la salle de bain. « Oliver, qu’est-ce qui se passe ? »
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:26

La terre s’échappait de sous ses pieds. Le tremblement dans ses mains s'intensifiait doucement alors que ses pensées se précipitaient aux portes de son crâne. Il se concentra sur ses respirations, tenta de calmer le nombre de questions qui l’assaillaient. Une chose après l’autre. « Ollie ? » La voix de Mayella résonna, distante. Il n’y avait pas de raison de paniquer. Mayella était revenue, pour de bon. Normalement. Ils s’étaient dit des choses intimes, n’est-ce pas ? Il venait à en douter, une petite voix dans son esprit ne cessant de répéter que ça n’avait été que des blagues, une mascarade. Qu’est ce qu’ils étaient au juste ? Des exs ? Un coup d’un soir ? Il perdait doucement pied alors que son cerveau déraillait. Il fit un pas dans la salle de bain, se dirigea vers le lavabo. Il avait besoin d’un truc à prendre de toute urgence. Un comprimé, quelque chose pour se détendre. Mais déjà Mayes était à ses trousses. « Oliver, qu’est-ce qui se passe ? » Dit-elle d’une voix douce. Il se retourna prestement, surpris par sa présence. « J’sais pas... » Balbutia-t-il. « Tu es revenue pour de bon ? »  Demanda-t-il de but en blanc. Il sentait sa gorge serrée, sa voix faible. Il ne voulait pas être vu comme ça. Il voulait être le charmant Oliver, plein d’esprit et d’humour, fort, stable. Ce qu’il n’avait jamais été. Et tout ce qu’il avait voulu laisser paraître vola en éclat sous les yeux de Mayes. « On est quoi au juste ? » Les mots étaient douloureux dans sa gorge. On est quoi au juste. Il souhaitait tellement retrouver ce qu’il avait perdu qu’il en avait oublié la réalité de la situation. Peut-être que quelqu’un l’attendait quelque part. Que quelqu’un l’avait aimée pendant deux ans, chérie. Lui avait Rosie. Qu’il venait de tromper allègrement et n’en ressentait aucune culpabilité. Son estomac fit un backflip à cette pensée. Il était horrible, monstrueux. Il serra les poings. « Tu as quelqu’un ? Tu as eu quelqu’un ? » C’était injuste de questionner Mayes comme ça, il n’en avait aucun droit. Pourtant l’angoisse prenait le dessus sur sa lucidité et n’importe quelle pensée semblait sortir de sa bouche sans qu’il n’ait son mot à dire. Il serra la mâchoire, les yeux rivés sur ses pieds, vulnérable et oppressé. Il déglutit à nouveau et à un rythme plus que soutenu il dit. « Tu sais quand j’ai parlé de mariage ? C’était une blague et pas une blague en même temps… J’y ai pensé. Enfin ça m’est arrivé et je– tu as paniqué et je voulais– je– » Il venait de se prendre les pieds dans le tapis. Qu’est ce qu’il venait de dire bon sang?!
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:31

« J’sais pas… » lui répondit-il, et elle ne savait pas non plus, mais elle savait que ce qui se passait ne présageait rien de bon. Et elle n’était pas habituée à gérer ces crises. Enfin si, mais en général elle était celle qui les vivait, qui les propulsait à la gueule de ceux qui l’entouraient en les laissant se débrouiller comme ils le pouvaient. Et elle n’avait aucune idée de comment se débrouiller. Il était en train de descendre en spirale dans tout un entrelacs d’idées sordides, elle le voyait bien, elle savait comment ça se passait, et elle craignit brièvement qu’il l’emporte avec elle dans un abîme dont aucun des deux ne parviendrait à se sortir seul lorsqu’il se mit à la bombarder de questions. « Tu es revenue pour de bon ? On est quoi au juste ? Tu as quelqu’un ? Tu as eu quelqu’un ? Tu sais quand j’ai parlé de mariage ? C’était une blague et pas une blague en même temps… J’y ai pensé. Enfin ça m’est arrivé et je– tu as paniqué et je voulais– je– ». Ce fut étourdissant, de le voir se précipiter ainsi pour lui asséner ces questionnements sortis de nulle part, pourtant elle ne sombra pas avec lui, garda les pieds bien plantés sur terre tout en s’efforçant de s’organiser. Et comme elle n’y arrivait pas vraiment, elle se posa la question la plus saugrenue mais également la plus pertinente à se poser dans cette situation : que ferait Hoyt ? Parce que son pauvre frère avait eu à gérer quatre crises depuis son arrivée, et elle ne doutait pas qu’il ait également vu Ollie dans un état de détresse semblable à celui dans lequel il s’embourbait sous ses yeux, alors invoquer Hoyt à ce moment-là lui sembla judicieux. Que ferait Hoyt, donc ?
Elle s’obligea à rester calme, s’obligea à donner l’impression de savoir ce qu’elle faisait, s’obligea à respirer paisiblement alors qu’elle s’approchait de lui. « Ollie, respire », dit-elle d’une voix douce tout en se saisissant de sa main pour le guider jusqu’aux toilettes dont elle rabattit la lunette avant de l’obliger à s’asseoir. « Calme-toi, et écoute-moi », poursuivit-elle en s’accroupissant devant lui, sans lâcher sa main et en s’efforçant de capter son regard. Il lui avait donné suffisamment de matière pour parler pendant un bon moment, et elle savait que c’était une bonne chose, que plus elle parlerait et moins il divaguerait, à condition qu’il fonctionne normalement et qu’elle formule des phrases courtes, simples, et dépourvues de toute ambiguïté. Tout ce qu’elle adorait. « Je suis revenue pour de bon. Je ne partirai pas. » Bien. « On est ce que tu veux qu’on soit. C’est toi qui décides. Si tu as besoin de temps, j’attendrai. » Il était un peu troublant de dire ça, parce qu’il n’avait pas semblé hésiter à l’appeler sa meuf et avait même plus ou moins accepté de sortir avec elle, alors il lui semblait qu’il savait bien mieux qu’elle ce qui se passait, et voilà qu’il s’avérait que non et– stop. « Tu m’écoutes ? » demanda-t-elle pour s’assurer d’avoir toute son attention avant de poursuivre vers des contrées encore plus gênantes. « Je n’ai personne », reprit-elle à contrecoeur, parce qu’il était presque humiliant pour elle d’admettre comme ça qu’elle ne s’était pas laissée passer à autre chose, qu’elle n’avait pas eu la tête à ça de toute manière, alors que lui avait quelques longueurs d’avance sur la question. « Je n’ai eu personne. Pas un seul rencard, pas un seul coup d’un soir dégoté sur Tinder, rien. » Doux Jésus, que c’était pathétique, maintenant qu’elle le disait à voix haute. Elle ne s’attarda pas davantage sur la question, parce qu’il fallait lui parler avec des phrases courtes, simples et dépourvues de toute ambiguïté, et elle se savait incapable de parler de sa vie sentimentale en des phrases courtes, simples et dépourvues de toute ambiguïté. « Et j’ai pas paniqué tout à l’heure, Ollie. Pas du tout. J’ai juste pris conscience de tout le temps qu’on avait perdu. Et de tout ce que j’avais gâché. » Et elle était à peu près sûre que ce n’était pas le genre de chose à dire pour sortir quelqu’un d’une crise d’angoisse.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:34

Il ne savait pas tellement ce qui l’avait mené là. C’était sans doute un combo explosif de faux semblant, décisions douteuses et phrases clés qui l’avaient mis dans cet état, mais quoique cela fut, Oliver Prewett n’en menait pas large, harcelant Mayella de questions plus saugrenues les unes que les autres. Elle ne méritait pas ça. N’aurait jamais dû le voir dans cet état. Et pourtant, Oliver, tremblant, lui balançait tout ce qui lui traversait l’esprit, sans prendre en compte l’insolence des questions, voire l’absurdité. Mais la jeune femme ne parut pas lui en tenir rigueur car déjà elle s’approchait de lui et d’une voix douce lui enjoignit de se calmer. Et tout aussi calmement, elle se saisit de sa main, l’incitant à s’asseoir sur l’abattant fermé des toilettes. Il ne contesta pas, réussit un instant à fermer son clapet et suivre les indications de Mayes. Il l’observa s’accroupir devant lui et si son premier réflexe fut de baisser le regard vers ses orteils elle ne lui laissa pas d’autre choix que de la regarder. Ce qu’il se résolut à faire. Sa main tremblait dans celle de Mayella et il en était que trop conscient. Il pensa à la retirer, se soustraire à ce contact mais Oliver en avait trop besoin. « Je suis revenue pour de bon. Je ne partirai pas. On est ce que tu veux qu’on soit. C’est toi qui décides. Si tu as besoin de temps, j’attendrai. » Et presque d’un coup, sa respiration se calma. Ce ne fut pas instantané mais sa poitrine se soulagea d’un poids, sa déglutition n’était plus aussi douloureuse et il lui semblait enfin pouvoir inspirer. « Tu m’écoutes ? » L’interrompit Mayes, alors qu’il divaguait sur sa respiration. Il hocha la tête docilement, serrant ses doigts autour de la main de la jeune femme. Il était comme un enfant apeuré, assis sur ces toilettes, à moitié nu, perdu, transi. Mais Mayes de sa voix calme et de son regard inflexible l’aidait à retrouver pieds. « Je n’ai personne. » Il put sentir une pointe de honte dans ses intonations, une révélation faite à contre coeur. Mais celui d’Oliver manqua un battement. L’avait-elle attendu ? N’avait-elle cessé de l’aimer ? C’est en tout cas ce qu’il décida d’y déchiffrer. « Je n’ai eu personne. Pas un seul rencard, pas un seul coup d’un soir dégoté sur Tinder, rien. » Il la dévisagea, surpris mais soulagé, et une autre question (idiote) dépassa ses lèvres. « Tu as essayé d’en avoir ? Enfin– souhaité avoir des dates ? » Sa voix avait tremblé sur les derniers mots, comme si la réponse l'effrayait tant que sa voix ne pouvait les prononcer correctement. Et alors qu’il redescendait doucement de sa transe, il s’affola de son impulsivité et souffla un « Oublie... » Elle continua toutefois, prenant soin de lui expliquer ce qui avait commencé toute cette scène. « Et j’ai pas paniqué tout à l’heure, Ollie. Pas du tout. J’ai juste pris conscience de tout le temps qu’on avait perdu. Et de tout ce que j’avais gâché. » Une moue triste passa sur son visage. Il la regarda, silencieux, respirant lentement, se concentrant sur l’expiration, puis l’inspiration. Oliver focalisa son attention sur ce contact, cette toute petite main dans la sienne, resserrant l’étreinte autour de celle ci, tentant une caresse du pouce contre le dos de sa main. Et doucement, quand il s’assura que sa voix de revêtirait pas un vibrato anxieux, il souffla : « Je veux que tu restes et je te veux toi, maintenant, sans attendre. Surtout sans attendre. »
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:37

Non ce n’était pas le genre de chose à dire pour sortir quelqu’un d’une crise d’angoisse, pourtant elle ne parvint pas à s’en vouloir de l’avoir dit. L’idée était un peu compliquée à saisir, d’un côté. Elle avait passé deux ans à vadrouiller à la recherche d’une famille, alors qu’elle aurait pu en trouver une auprès d’Ollie. Bon sang.
Il semblait se calmer, respirait de manière moins irrégulière, mais lui lançait le même regard hagard alors qu’il s’obstinait à parler, sans grande cohérence. « Je veux que tu restes et je te veux toi, maintenant, sans attendre. Surtout sans attendre. » Elle porta la main qu’elle agrippait toujours à ses lèvres et en embrassa le dos pour dissimuler son soulagement, auquel se mêlait une pointe de jubilation déplacée. « Je suis là, et je reste là, alors. On va y aller doucement. On va trouver une solution. » Parce qu’il avait beau refuser d’en parler, et il avait beau affirmer qu’elle n’était pas sa copine, Rosie restait un problème auquel il allait bien falloir s’attaquer, un jour ou l’autre. C’était revigorant, toutefois, d’avoir eu la confirmation qu’elle avait gagné la compétition – doux Jésus, elle s’entendait ? –, et trouver une solution ne lui semblait plus si insurmontable désormais. Mais il allait falloir s’en occuper, il allait falloir trouver une solution, et de préférence une solution qui ne mène pas Rosie à haïr Mayella car suffisamment de personnes la détestaient à son goût et elles s’étaient plutôt bien entendues, pendant les dix minutes qu’elles avaient partagées. « Mais pour le moment, je veux que tu te contentes de respirer. » Elle se redressa alors, à la fois parce que ses genoux la lançaient un peu et pour déposer un baiser sur le sommet de son crâne. « Et non, Ollie, je n’ai pas essayé d’avoir des dates. J’ose espérer que si je l’avais souhaité, j’aurais réussi à éveiller l’intérêt d’au moins un livreur affamé, quand même. J’ai pas cherché à te remplacer », ajouta-t-elle pour répondre à son énième question un peu trop intrusive mais à laquelle elle préférait répondre alors qu’il n’était pas tout à fait lucide.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 17:42

Il avait tellement de chose à lui dire et moins à lui demander. Oliver se sentait rasséréné par ce qu’elle disait, par sa patience, sa douceur. Il n’en restait pas moins hagard et honteux. Pourtant Mayella redoublait de cajolerie malgré ses attaques intrusives et son manque de cohérence. Dans un geste tendre, elle porta leur deux mains enlacées à sa bouche et embrassa le dos de la main d’Ollie. Il l’observa faire, silencieux. « Je suis là, et je reste là, alors. On va y aller doucement. On va trouver une solution. » C’était réconfortant de l’entendre dire ça. Parce que même si Ollie avait souhaité commencé en légèreté leur relation, la réalité est qu’il en était incapable et que le fantôme de la disparition de Mayella le hantait encore. Alors Oliver voulut y croire. Il s’accrocha à ces quelques mots, les enregistra profondément dans son esprit, les ancra dans sa cervelle. Je suis là et je reste là. Mais ce n’était pas la seule chose qu’Ollie remarqua. Mayella venait de dire “on trouvera une solution”. Elle allait l’aider. Elle allait le soutenir. Et pas le laisser seul avec le merdier qu’il avait décidé de foutre. Et c’était sans doute la plus belle preuve d’amour qu’elle pouvait lui donner à cet instant. Elle se redressa alors, le surplomba alors qu’il était toujours assis sur ces toilettes, yeux rivés au sol. Il sentit ses lèvres se poser sur son crâne, dans un baiser tendre. Il compta ses respirations alors qu’il reprenait doucement le contrôle. « Et non, Ollie, je n’ai pas essayé d’avoir des dates. J’ose espérer que si je l’avais souhaité, j’aurais réussi à éveiller l’intérêt d’au moins un livreur affamé, quand même. J’ai pas cherché à te remplacer. » Il enserra alors la taille de Mayella de ses grands bras et enfouit dans un geste quasi désespéré son visage dans son tshirt, tout droit dans son ventre où il s’y cacha. « Tu es magnifique, ils te veulent tous. » Marmonna-t-il tout contre elle. « Pas seulement les affamés... »
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 18:50

J’ai pas cherché à te remplacer, qu’elle avait dit, et ce n’était pas tout à fait innocent comme remarque. Non, elle n’avait pas cherché à le remplacer, et c’était peut-être injuste de penser de la sorte vues les circonstances mais Mayella était une personne injuste, alors bien sûr qu’elle ne put s’empêcher de penser que lui avait cherché à la remplacer. Et elle avait envie de savoir comment ça s’était passé, comment Rosie était arrivée, comment ils avaient commencé, pourquoi ils avaient commencé. Et si Rosie avait eu une ou deux prédécessrices, peut-être. Mais elle ne pouvait pas demander tout ça. Elle ne le pouvait pas, car Ollie semblait plus apaisé et elle ne pouvait pas prendre le risque de le stresser à nouveau et elle ne pouvait pas non plus prendre le risque de se faire souffrir alors qu’il n’était pas si apaisé que ça et qu’elle non plus et que de telles questions ne relevaient de rien d’autre que d’une forme de masochisme auquel elle ne devait pas succomber dans l’immédiat. Pas alors qu’elle venait de livrer des détails gênants de sa vie qui ne contrasteraient que trop avec ce qu’il pourrait avoir à lui raconter. Alors elle ne prit aucun risque et, lorsque les bras d’Ollie vinrent entourer sa taille et son visage se terrer contre son ventre, elle suivit machinalement le mouvement, déposant une main sur son crâne et l’autre sur sa nuque, qu’elle massa doucement. L’étreinte était plus assurée que celle survenue quelques heures plus tôt et elle se retrouva un peu moins désarmée face à un tel abandon, pressant paisiblement ses doigts contre la peau qu’ils recouvraient. « Tu es magnifique, ils te veulent tous. Pas seulement les affamés… » bougonna-t-il contre le tissu de son t-shirt et elle leva les yeux au ciel, parce qu’il n’en savait rien mais elle ne voulait pas le contrarier. Elle avait l’impression qu’il passait totalement à côté du message mais elle ne lui en tint pas rigueur, c’était pas grave, il n’avait pas toute sa tête alors ça allait. « Comment tu te sens ? » s’enquit-elle alors, au lieu de surenchérir sur la question de son désert sentimental et sexuel.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 18:51

A son contact, une nouvelle vague de familiarité et d’apaisement le frappèrent. Ainsi caché, protégé du monde, les mains de Mayes sur son crâne l’ancrèrent un peu plus dans la réalité. La tempête semblait doucement se dissiper. Il inspira son odeur, serra son étreinte autour de ce corps qu’il chérissait, frotta tout doucement son visage contre le ventre de la jeune femme. Si tout montrait qu’il était passé à côté du message qu’elle voulait lui faire passer, il n’en était rien. Oliver avait tout enregistré dans les méandres de son crâne, mot pour mot et s’y accrochait comme un noyé à sa bouée. « Comment tu te sens ? » Il déglutit, inspira avant de répondre. Cela ne servait à rien de donner une réponse précipitée qui s’avérait être erronée voire mensongère. Alors Ollie prit deux ou trois secondes avant de répondre. « Mieux je crois... » Dit-il à voix basse. Un silence confortable s’installa entre eux, pendant une grosse minute. Et quand enfin il s’en sentit prêt, Oliver se détacha doucement de Mayes, et releva la tête vers elle, cherchant son regard. Ses deux grands yeux larmoyant l’observèrent un instant. Il avait eu les réponses qu’il attendait. Et même si c’était égoïste et injuste, il en était réconforté. Elle était là. Elle voulait de lui. Ils allaient trouver une solution. Il laissa ses mots tourner dans sa tête un instant, avant de se lever. Surplombant de peu Mayes il la prit à nouveau dans ses bras, l'enveloppant de son grand corps, la perdant dans ses grands bras. « On va trouver une solution... » Souffla-t-il tout en collant un baiser dans le cou de la jeune femme. Il ne tremblait plus, avait regagné -pour le moment- le contrôle sur son corps. Si sa tête ne fonctionnait toujours pas tellement comme à son habitude, son corps avait décidé de reprendre ses fonctions habituelles. Plus de tremblement ni de frisson. Ollie était bien planté sur ses deux pieds et le corps de Mayella contre le sien lui indiquait qu’il allait mieux. Il inspirait néanmoins profondément, se laissant le temps d’analyser chaque situation, d’apprécier chaque seconde. Tout irait bien, se força t-il à conclure mentalement. Parce que Mayella était rentrée.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 18:53

« Mieux je crois… » finit-il par répondre, et elle hocha pensivement la tête, même s’il ne pouvait pas le voir. Elle sentit la tension, qu’elle n’avait pas sentie s’installer dans ses épaules, la quitter dans un soupir de soulagement. Quand, après ce qui lui parut une éternité, il releva la tête vers elle, elle lui adressa un petit sourire encourageant auquel il répondit en se levant, et elle estima que c’était peut-être un peu précipité mais, très bien, d’accord. Elle se joignit volontiers à l’étreinte qu’il lui offrait, glissa ses mains dans son dos et en frotta doucement la peau. « On va trouver une solution… » lâcha-t-il contre son cou et elle hocha à nouveau la tête, car que pouvait-elle faire d’autre ? Dans l’absolu, la solution était toute trouvée, et elle était très simple. Il n’avait qu’à rompre avec Rosie, oublier que Mayella l’avait ghosté pendant deux ans, et la reprendre comme si de rien n’était. Le problème, toutefois, avec les choses simples, c’est qu’elles ne l’étaient généralement qu’en apparence. Il n’avait peut-être pas envie de rompre avec Rosie. Il n’avait peut-être pas non plus envie d’oublier qu’elle l’avait ghosté pendant deux ans – ou, plus vraisemblablement, n’en était peut-être pas capable, comme en attestaient les évènements de ces dernières minutes. Alors, si solution il y avait – et peut-être n’y en avait-il pas –, elle n’était pas aussi simple que ça. « Quand je suis arrivée, je me disais que les choses seraient plus simples », bredouilla-t-elle contre la peau de son épaule. « Que tu me retomberais dans les bras en un clin d’oeil, sans rancoeur ni copine ni rien, que tu aurais tout mis en pause en m’attendant. » Elle tenta un haussement d’épaules à mi-chemin entre la désinvolture et la désillusion. « Après tout, je t’avais envoyé des sms pour ton anniversaire, tu me devais bien ça », conclut-elle en insufflant à ses mots tout le sarcasme dont elle était capable.
Revenir en haut Aller en bas
Oliver Prewett
GO AND TELL THAT MIDNIGHT RIDER
Oliver Prewett


Messages : 114
Date d'inscription : 04/06/2012

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 18:56

On va trouver une solution. La phrase tournait en boucle dans son esprit, telle une litanie rassurante à laquelle Oliver se rattachait. Car si ces mots le rassuraient, la réalité c’est qu’il était bien incapable de penser aux conséquences de ces derniers. Un pas après l’autre Prewett. Il ne lâcha pas Mayes, préférant de loin se cacher contre son cou et la sentir tout contre lui. L’étreinte se prolongea alors qu’il sentait les mains de la jeune femme doucement remonter le long de son dos, y appliquant des caresses délicates. Oliver se concentra sur le toucher de ses doigts le long de son dos, sur le souffle de Mayes contre son épaule, sur la pression de leurs deux corps collés l’un contre l’autre. Le silence s’éternisa, l’étreinte avec. Et soudain, sans s’y attendre, la petite voix de Mayella résonna contre son épaule. « Quand je suis arrivée, je me disais que les choses seraient plus simples, que tu me retomberais dans les bras en un clin d’œil, sans rancœur ni copine ni rien, que tu aurais tout mis en pause en m’attendant. » Son cœur se serra et la culpabilité le frappa en plein visage. Elle venait de lui révéler qu’elle l’avait attendu, qu’elle n’avait jamais cherché à le remplacer. Mais lui, lui qu’avait-il fait pendant son absence ? Sa gorge se noua à nouveau, plus douloureusement, plus amèrement. « Après tout, je t’avais envoyé des sms pour ton anniversaire, tu me devais bien ça. » Et d’un coup, son corps réagit avant même qu’il n’ait eu le temps d’y penser. « Quoi ?! », demanda-t-il, interloqué, se détachant du corps de Mayella pour la regarder droit dans les yeux. La surprise déformait ses traits, sa bouche à demie ouverte alors que son cerveau semblait incapable de procéder au traitement de l’information. Elle lui avait envoyé des sms. Quand ? Lesquels ? QUOI. Plus rien n’avait de sens à cet instant. « Je— Hmm– Des sms ? Quels sms ? Comment ça ? » Bombarda Oliver. La réponse mettait beaucoup trop de temps à arriver à son goût. Alors son cerveau s’emballait, se repassait le dernier 23 juin dernier, tentant d’y trouver un indice. Mais rien. Black out. Elle lui avait envoyé des sms, bon sang.
Revenir en haut Aller en bas
Mayella Milburn

Mayella Milburn


Messages : 138
Date d'inscription : 10/10/2014

✻ MORE IS MORE
STATUT ♡ :
DESIRS:
RELATIONS:

he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 EmptyLun 22 Oct - 18:58

« Quoi ?! » lui vociféra-t-il presque dans le tympan en s’éloignant brusquement d’elle et elle en sursauta de surprise. « Quoi, “quoi ?!” ? » s’entendit-elle demander, presque sur la défensive. C’était une blague, Oliver, faillit-elle lui dire, je sais bien que c’est pas deux SMS qui te rendent redevable. « Je– Hmm– Des sms ? Quels sms ? Comment ça ? » enchaîna-t-il et elle se retrouva bouche bée pendant quelques secondes, à le fixer comme un merlan frit. En toute honnêteté, elle s’était attendue à ce qu’il sache de quoi elle parlait, à ce qu’il se rappelle avoir reçu deux SMS, un l’an passé, et un deux mois plus tôt à peine, à ce qu’une connexion divine se soit faite dans sa tête et qu’il ait reconnu dans les sobres Joyeux anniversaire qu’elle lui avait envoyés son style d’écriture si caractéristique. Visiblement, elle s’était fourvoyée. Elle se demanda s’il avait capté qu’un numéro inconnu avait tenté de l’appeler six mois plus tôt aux alentours de cinq heures du matin mais était tombé sur son répondeur et n’avait laissé comme message que les quelques secondes de silence qu’il avait fallu pour raccrocher. Elle décida de ne pas en parler. « Hum, c’est pas important. C’était juste deux SMS. J’en ai envoyé un l’an dernier depuis le téléphone de ma mère. Et un cette année d’un autre numéro. C’était stupide, j’aurais pas dû en parler. » Et non, bien sûr qu’elle n’aurait pas dû en parler, parce qu’elle continuait à déballer tous les détails humiliants de son existence alors que lui restait très intact dans sa dignité, que lui s’était décroché d’elle au bout d’un an, que lui avait sa rancoeur, sa copine, et une indifférence totale aux messages qu’elle avait pu lui envoyer. « Tu les as vraiment pas reçus ? Tu as changé de numéro ? » demanda-t-elle comme pour s’ôter d’un doute, alors que clairement le doute était là et il y resterait bien solidement et il ne relevait pas seulement de deux messages ignorés mais surtout de la prise de conscience, de plus en plus insistante, qu’il ne l’avait pas attendue.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her   he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
he knocked her off her feet and then I knew it was the end of her
Revenir en haut 
Page 3 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
chasing pavements :: New York, NY :: archives-
Sauter vers: